Relance de la filière sucrière : plus de 150 000 tonnes attendues pour la campagne 2025-2026
- malikunafoninet
- 9 sept.
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« Le redémarrage des usines sucrières est une priorité nationale. Nous mettrons tout en œuvre pour assurer leur protection et leur pleine opérationnalité », a martelé le ministre de l’Industrie et du Commerce lors de sa visite sur les sites de Dougabougou, Bewani et Siribala, lundi 8 septembre 2025.
Sous l’impulsion du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, cette mission de terrain visait à rassurer les travailleurs et les partenaires locaux après les récentes attaques qui ont frappé les unités industrielles. Le ministre était accompagné de son cabinet, des autorités administratives de Ségou ainsi que du général Moussa Toumani Koné, directeur général de la Gendarmerie nationale.
Un secteur stratégique menacé mais vital
Les complexes de Sukala et N-Sukala emploient directement 2 589 personnes et génèrent plus de 4 000 emplois indirects. Leur paralysie aurait des conséquences lourdes sur l’économie nationale et la sécurité alimentaire. Les projections pour la prochaine campagne sont ambitieuses : plus de 150 000 tonnes de sucre devraient être produites, un volume essentiel pour répondre aux besoins du marché malien et limiter les importations.

Engagement ferme du gouvernement
Au cours des séances de travail avec les directions et le personnel, le ministre a donné instruction de préparer sans délai la reprise effective de la campagne 2025-2026. Il a insisté sur la sécurisation des sites et sur la mise en condition opérationnelle des unités, condition indispensable pour atteindre les objectifs fixés par l’Axe 3 du Plan d’action du gouvernement, dédié au développement économique et social.
Un climat de confiance retrouvé
La mission s’est achevée sur une note positive : les travailleurs, les responsables des usines et les autorités locales se sont dits prêts à relever le défi de la relance. Pour beaucoup, cette reprise imminente représente non seulement une source de revenus et d’emplois, mais aussi un symbole de résilience face aux menaces sécuritaires.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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