AES : Bamako se prépare à accueillir une séquence diplomatique décisive

« Nous devons relever le défi d’une organisation exemplaire », a insisté le Premier ministre Abdoulaye Maïga devant les membres du Comité de Pilotage du Comité National AES, réunis ce jeudi 4 décembre à Bamako. À moins de trois semaines d’une série de rencontres majeures de la Confédération des États du Sahel (AES), l’heure est aux derniers réglages.

Cette session de travail intervient alors que Bamako s’apprête à accueillir, les 22 et 23 décembre, la deuxième session du Collège des Chefs d’État de la jeune Confédération. En amont, la capitale malienne sera également le théâtre de la première session confédérale du Conseil des ministres, programmée les 20 et 21 décembre, ainsi que d’une réunion des Hauts Fonctionnaires prévue du 15 au 18 décembre. Trois rendez-vous qui nécessitent une préparation millimétrée tant sur le plan logistique qu’institutionnel.

Le Comité de Pilotage, bras technique du Comité National AES, a passé en revue l’état d’avancement des travaux : dispositions sécuritaires, organisation de l’accueil des délégations, coordination avec les trois piliers Défense et Sécurité, Diplomatie, Développement  dont les experts seront présents en nombre. L’objectif est clair : offrir un cadre crédible et efficace aux échanges qui doivent marquer une nouvelle étape de la Confédération.

Le Premier ministre, Général de Division Abdoulaye Maïga, a salué « la mobilisation constante » des départements gouvernementaux dans la mise en œuvre de la Feuille de route de l’An I de l’AES, impulsée par le Président de la Transition Assimi Goïta. Pour lui, la tenue de ces sessions à Bamako n’est pas seulement un défi logistique : elle symbolise l’ambition du Mali de peser pleinement dans la consolidation du projet confédéral.

À mesure que les échéances approchent, les attentes grandissent. Ces rencontres de décembre constituent, pour les États membres, une occasion d’harmoniser leurs orientations politiques et stratégiques. Elles pourraient également déboucher sur de nouvelles décisions structurantes pour l’avenir collectif du Sahel. Les regards sont désormais tournés vers Bamako, où se jouera une séquence déterminante pour l’AES et pour la région.

Oura KANTE

Malikunafoni