À Séville, Diomaye Faye plaide pour une réforme équitable du système financier mondial
- malikunafoninet
- 4 juil.
- 1 min de lecture

« Afficher nos ambitions ne suffit pas, le développement solidaire requiert de l’action », a déclaré le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye devant les participants de la Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville du 30 juin au 3 juillet.
Présent à cette rencontre de haut niveau, le chef de l’État sénégalais a défendu avec vigueur une réforme profonde du système financier international, dénonçant des règles actuelles qu’il juge injustes pour les pays vulnérables. À la tribune, il a décliné quatre priorités : une gouvernance économique mondiale plus inclusive, une fiscalité internationale réformée, un traitement plus humain de la dette, et des financements adaptés aux réalités locales.
Devant ses pairs, Diomaye Faye a fustigé les méthodes des agences de notation, les « conditions léonines » des emprunts, ainsi que les conventions fiscales qui permettent aux multinationales de fuir l’impôt. Il a plaidé pour un nouveau cadre fiscal global et des clauses de suspension automatique de la dette en cas de crise.
Le président sénégalais a également insisté sur l’importance d’investir dans les secteurs sociaux clés : éducation, santé, autonomisation des femmes et des jeunes, et transition climatique juste. Lors d’une table ronde le 1er juillet, il a réitéré son appel pour une coopération internationale « fondée sur la solidarité, l’inclusion et la résilience ».
De retour à Dakar, il a affirmé que ce combat diplomatique pour plus d’équité financière « restera la voix du Sénégal tant qu’elle pourra porter ».
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires