À l’ONU, le Mali plaide au sein de l’OCI pour la paix, la souveraineté et la solidarité

« La solution à deux États reste la seule voie crédible pour mettre fin à la crise palestinienne », a affirmé Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, lors de la réunion ministérielle de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenue le 27 septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le chef de la diplomatie malienne a saisi cette tribune pour rappeler l’attachement de Bamako aux principes fondateurs de l’OCI : paix, justice, respect de la souveraineté des États et non-ingérence. Il a également mis en avant les réformes engagées dans le cadre de la refondation de l’État, sous la conduite du président de la Transition, le général Assimi Goïta.

M. Diop a insisté sur l’engagement de la Confédération des États du Sahel (AES) dans la lutte contre le terrorisme, soulignant que cette alliance régionale constitue désormais un instrument essentiel pour la sécurité collective.

Élargissant son propos, le ministre a mis en garde contre « l’affaissement du multilatéralisme », appelant l’OCI à jouer un rôle plus actif de force de proposition. Il a exhorté l’organisation à développer des positions communes, notamment sur les droits de l’homme, afin d’éviter leur « instrumentalisation politique ».

Enfin, Abdoulaye Diop a invité les États membres à répondre massivement à l’appel de Bamako, qui accueillera du 2 au 4 décembre 2025 la première édition du Forum de l’investissement de l’OCI en Afrique, présenté comme une étape majeure dans la dynamisation de la coopération Sud-Sud et de la solidarité islamique.

Oura KANTÉ

Malikunafoni