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Vers une reconnaissance de l’État palestinien : la France s'engage pour une paix durable au Proche-Orient

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« L’urgence est de concrétiser la seule solution viable pour faire droit aux aspirations légitimes du peuple palestinien », affirme le président français dans une lettre officielle adressée à son homologue palestinien Mahmoud Abbas, datée du 24 juillet 2025 à Paris. Dans ce courrier, l’Élysée apporte son soutien explicite à la voie d’une paix fondée sur la solution à deux États et annonce une décision forte : la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine par la France à la prochaine Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre.

 

Cette déclaration intervient en réponse à une initiative diplomatique menée par l’Autorité palestinienne qui, dans une lettre transmise à la France et à l’Arabie saoudite le 9 juin dernier, exprimait sa volonté de mettre un terme au conflit en cours à Gaza. Le leadership palestinien s’est engagé à réformer profondément ses institutions, à organiser des élections en 2026 et à assumer pleinement ses responsabilités sur l’ensemble des territoires, y compris la bande de Gaza. Il a également condamné fermement les attaques du 7 octobre 2023, exigé la libération immédiate des otages et affirmé que l’avenir de la Palestine ne saurait être militaire.

 

Le président français a salué ces engagements, les qualifiant de « courageux », et a réaffirmé que la paix durable ne pouvait être atteinte qu’à travers une solution négociée. Il a insisté sur la nécessité de mettre fin aux violences, de désarmer le Hamas et de renforcer l’Autorité palestinienne comme unique représentant légitime sur le terrain. Selon lui, les souffrances des civils – à la fois israéliens et palestiniens – ne doivent pas être vaines.

 

Dans cette optique, la France, aux côtés de l’Arabie saoudite, organisera une conférence internationale sous l’égide des Nations unies. Cette initiative vise à rassembler les acteurs de la communauté internationale autour d’un processus de paix crédible et structuré, capable de relancer l’espoir dans une région en proie à l’instabilité.

 

Le chef de l’État français a conclu sa missive en réaffirmant son soutien à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu durable à Gaza, à la libération des otages encore retenus, au désarmement du Hamas, et à la reconstruction d’une gouvernance palestinienne forte. Il en appelle à l’action déterminée du président Mahmoud Abbas pour construire une paix juste, partagée et pérenne.

 

Avec cette prise de position, la France semble vouloir reprendre une place centrale dans les efforts diplomatiques pour la paix au Proche-Orient. Une reconnaissance de l’État palestinien, inscrite dans une dynamique multilatérale, pourrait marquer un tournant décisif dans un conflit aux racines profondes et aux répercussions mondiales.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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