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Assemblée nationale : une altercation entre députées ravive les inquiétudes sur le climat politique

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« Nous n’avions encore jamais vu cela dans l’hémicycle », confie un agent parlementaire encore choqué par la scène. Ce mardi, deux députées du parti Pastef, réputées proches d’Ousmane Sonko, se sont violemment opposées en pleine Assemblée nationale, selon des informations rapportées par Les Échos. L’incident s’est produit juste après l’adoption du budget du ministère de la Fonction publique.

 

Une dispute dont les raisons restent floues

 

Les circonstances exactes n’ont pas encore été clarifiées, mais plusieurs témoins décrivent un échange tendu qui aurait rapidement dégénéré. À ce stade, aucune des deux élues n’a communiqué officiellement sur le motif de leur différend, laissant place à des spéculations au sein de l’hémicycle comme sur les réseaux sociaux.

 

Ce qui devait être une séance classique d’examen budgétaire a finalement viré à l’incident politique, alimentant les interrogations sur l’ambiance interne du parti et, plus largement, sur la tension qui traverse la scène politique sénégalaise.

 

Un signal d’alerte dans un contexte déjà chargé

 

Le journal Les Échos évoque un « précédent grave », expression qui reflète une inquiétude largement partagée : l’image du Parlement, déjà fragilisée par plusieurs épisodes houleux ces dernières années, se retrouve une nouvelle fois écornée. Certains observateurs y voient le symptôme d’un climat national crispé, où les rivalités partisanes débordent trop facilement du cadre institutionnel.

 

Cette altercation entre deux membres d’un même camp politique soulève également des questions sur la cohésion interne du Pastef, alors que le parti est scruté depuis l’arrivée d’Ousmane Sonko à la primature.

 

Et maintenant ?

 

L’Assemblée nationale pourrait être amenée à examiner des mesures disciplinaires si un rapport officiel confirme les faits. Des réactions politiques sont également attendues dans les prochains jours, qu’il s’agisse d’appels à l’apaisement ou de prises de position plus fermes sur l’attitude des élus.

 

Une chose est sûre : cet incident ne devrait pas rester sans suite et pourrait raviver le débat sur la dignité des débats parlementaires et la responsabilité des représentants du peuple.

 

SENEWEB

Oura KANTE

Malikunafoni

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