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Togo : l’opposition monte au créneau et exige le départ de Faure Gnassingbé

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« Ce que les Togolais veulent maintenant, c’est la fin de ce régime qui ne peut plus rien offrir au peuple après 20 ans de pouvoir absolu », a lancé la coalition « Touche pas à ma Constitution », à la suite de nouvelles manifestations réprimées dans les rues de Lomé.

 

Le climat politique reste tendu au Togo depuis la récente révision de la Constitution, qui confère au président Faure Gnassingbé un nouveau rôle à durée illimitée : celui de président du Conseil des ministres. Une position jugée par l’opposition comme un moyen de rester indéfiniment au pouvoir, après deux décennies déjà passées à la tête de l’État.

 

Le week-end dernier, des rassemblements pacifiques ont été brutalement dispersés, selon plusieurs témoins et organisations de défense des droits humains. Au total, environ 80 manifestants ont été arrêtés, dont 25 sont toujours en détention ce mardi, d’après un collectif local. « Plusieurs personnes ont été battues lors de leur arrestation », a affirmé Aimé Adi, directeur d’Amnesty International Togo.

 

Les partis d’opposition parlent d’un « coup d’État constitutionnel » et dénoncent la criminalisation de toute contestation, dans un pays où les manifestations sont interdites depuis 2022. Malgré cela, le procureur Talaka Mawama justifie les arrestations, qualifiant les protestations de « révolte contre les institutions ».

 

Sur les réseaux sociaux, les appels à la mobilisation se multiplient, tandis que la pression internationale reste discrète face à une situation qui rappelle les fragilités démocratiques persistantes en Afrique de l’Ouest.

 

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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