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Tenkodogo accueille les entrepreneurs de la diaspora burkinabè autour de la souveraineté alimentaire

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« Le Burkina Faso a plus que jamais besoin de toutes ses filles et de tous ses fils. » Ces propos de Romuald Sawadogo, président du comité d’organisation, ont résonné avec force à l’ouverture du forum des entrepreneurs de la diaspora burkinabè, qui s’est tenu ce jeudi à Tenkodogo, dans la région du Nakambé.

 

Présidée par Madame Bêbgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE, ministre déléguée en charge de la Coopération régionale, représentant le ministre des Affaires étrangères, la cérémonie a marqué le coup d’envoi de trois jours de réflexion collective. Cette édition 2025 est placée sous le thème évocateur : « Contribution de la diaspora burkinabè dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso ».

 

Dans son allocution d’ouverture, la ministre a salué l’attachement indéfectible des Burkinabè de l’extérieur à leur pays d’origine. Elle a mis en lumière leur rôle stratégique dans les efforts nationaux visant à garantir l’autosuffisance alimentaire, en particulier à travers l’initiative présidentielle pour l’agriculture, portée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

 

Loin de se limiter à une reconnaissance symbolique, la ministre a appelé à l’action concrète : elle a invité la diaspora à mobiliser son expertise, à transférer les technologies agricoles et à investir de manière responsable dans les filières agroalimentaires, afin de contribuer à bâtir un modèle agricole durable et autonome.

 

Elle a par ailleurs assuré les Burkinabè de l’extérieur de la volonté du Gouvernement de créer un environnement favorable à leur retour et à la réussite de leurs projets économiques au pays. Les recommandations issues de ce forum, a-t-elle promis, seront examinées avec attention.

 

Pour les organisateurs, l’objectif est clair : transformer l’attachement patriotique des Burkinabè de la diaspora en actions structurantes en faveur de la sécurité alimentaire. Les débats, échanges et ateliers de ces trois jours devraient déboucher sur des pistes concrètes pour amplifier la contribution de la diaspora au développement agricole du Burkina Faso.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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