Sénou : des femmes de militaires formées à la broderie chinoise pour bâtir leur autonomie

« Ces femmes méritent toute notre attention : elles vivent chaque jour les réalités de l’engagement patriotique de leurs époux, fils ou frères. Soutenir ces braves dames, c’est honorer le sacrifice silencieux mais essentiel qu’elles assument pour la défense de notre Nation. »

Oumou Sall Seck, ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Au Camp de Sénou, le 22 octobre 2025, la solidarité a pris les couleurs de la broderie. Sous la présidence de Madame Oumou SALL SECK, le ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MENEFP) a lancé une session de formation en techniques de broderie chinoise au profit de 60 femmes de militaires de l’Armée de l’Air de Bamako et de Sénou.

Organisée par le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), cette session de huit jours s’inscrit dans le cadre de la 30ᵉ édition du Mois de la solidarité, placée cette année sous le signe de la jeunesse, de l’emploi et de l’entrepreneuriat. L’objectif : offrir à ces femmes des compétences concrètes dans un métier porteur, favorisant ainsi leur autonomie économique et leur inclusion sociale.

Le Colonel-major Bréhima SAMAKE, Directeur du Service social des armées, a salué une « première initiative exemplaire » qui valorise le savoir-faire et la résilience des épouses de militaires. Il a également exprimé sa gratitude envers la ministre et le FAFPA pour leur engagement constant en faveur des familles de soldats, dans le cadre du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.

Dans son intervention, Madame Oumou Sall Seck a rendu hommage au Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, et au Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye MAÏGA, pour leur engagement en faveur d’une société plus juste et plus inclusive. Elle a également salué la collaboration exemplaire entre son département et le Ministère de la Défense, déjà illustrée par la formation en transformation des produits locaux à Kati et Bamako.

« Multiplions les gestes de solidarité, petits ou grands, pour construire ensemble un Mali plus juste, plus fort et plus uni », a-t-elle exhorté, invitant les bénéficiaires à suivre la formation avec rigueur et passion.

Ce projet, fruit d’une synergie entre institutions civiles et militaires, ouvre de nouvelles perspectives pour les femmes de la Base 101. Il marque une étape supplémentaire vers un Mali solidaire, où la formation devient un levier de résilience et d’espoir.

Oura KANTÉ

Malikunafoni