Suivi des contrats ministériels au Burkina Faso : un bilan semestriel à mi-parcours pour le ministre Adama Luc Sorgho

Le processus de redevabilité ministérielle s’est poursuivi ce mardi 5 août 2025 avec l’évaluation du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, dans le cadre du suivi des contrats d’objectifs assignés à chaque membre du gouvernement.

Au terme du premier semestre, le ministre Sorgho affiche un taux global d’exécution de 50,36 %, sur les 77 activités inscrites dans sa feuille de route. Une performance marquée par des avancées significatives dans le domaine des infrastructures routières, malgré un contexte budgétaire contraint.

Parmi les réalisations majeures déjà achevées figurent :

– la voie d’accès à la stèle commémorative du crash d’Air Algérie de 2014,

– plusieurs postes de péage, notamment à Boudtenga (RN4), Titoulou (RN1) et à la sortie de Bobo-Dioulasso,

– 740 kilomètres de pistes rurales réalisées,

– 4 345 kilomètres de routes et 833 kilomètres de pistes rurales entretenus,

– l’entretien de 35 kilomètres de voiries urbaines,

– la réhabilitation de 25 kilomètres de chaussées.

Cependant, le ministre a reconnu des difficultés persistantes, principalement liées à la mobilisation des ressources financières, ce qui ralentit la cadence sur certains chantiers. « Depuis janvier, plusieurs entreprises ne sont toujours pas payées, en raison d’un déficit de financement. Nous travaillons étroitement avec le ministère de l’Économie et des Finances pour remédier à cette situation », a-t-il précisé.

Alors que la saison des pluies impose une vigilance particulière, le ministre a assuré que ses équipes sont en état d’alerte maximal pour prévenir toute interruption du trafic routier sur les axes sensibles.

Pour le second semestre, plusieurs projets structurants sont en préparation, notamment dans les secteurs routier, ferroviaire et autoroutier, avec l’appui de partenaires techniques et financiers. Adama Luc Sorgho a réaffirmé sa détermination à poursuivre les efforts de désenclavement, gage du développement socio-économique durable du pays.

Ce bilan à mi-parcours illustre à la fois les résultats obtenus et les défis à surmonter pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2025.

Oura KANTÉ

Malikunafoni