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« Réadapter, c’est redonner la dignité » — Un symposium national met la lumière sur la réadaptation physique au Mali

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« Réadapter, c’est redonner la dignité à ceux qui en ont le plus besoin », a affirmé le Médecin Colonel-major Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social, en ouvrant le symposium national sur la réadaptation physique, tenu à Bamako.

 

Organisée par le ministère en partenariat avec plusieurs acteurs humanitaires, dont le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Humanité et Inclusion, cette rencontre a réuni professionnels de santé, experts et partenaires techniques autour d’un même objectif : renforcer l’inclusion et l’autonomie des personnes en situation de handicap.

 

Durant trois ans, le Programme de Réhabilitation Physique du CICR s’est aligné sur les priorités nationales, avec des avancées notables : construction d’un Centre d’excellence en sciences des orthèses et prothèses, formation d’orthoprothésistes maliens, appareillage de victimes de conflits et soutien aux services régionaux de Mopti, Tombouctou et Gao.

 

Le symposium a également permis d’aborder des thématiques clés, comme la prise en charge multidisciplinaire des affections ostéoarticulaires, le renforcement des compétences professionnelles et les communications libres sur la réadaptation physique.

 

Madame le Ministre a salué l’engagement constant d’Humanité et Inclusion, notamment pour son appui à la prise en charge des enfants polyhandicapés à Bamako et l’apport d’aides techniques aux familles, contribuant ainsi à soulager les mères et à favoriser l’épanouissement des enfants.

 

Cette dynamique, a-t-elle ajouté, prépare le terrain à une refondation durable du secteur, avec la formation prochaine d’une nouvelle génération de professionnels : orthoprothésistes, orthophonistes, ergothérapeutes et kinésithérapeutes formés au Mali.

 

Une perspective qui, au-delà de la technique, porte une ambition sociale : celle d’un pays où chaque personne, quelle que soit sa condition, retrouve sa place et son autonomie.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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