Rentrée scolaire 2021-2022 : entre espoir et désespoir
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Rentrée scolaire 2021-2022 : entre espoir et désespoir


La rentrée scolaire 2021-2022, annoncée par le gouvernement pour le 1er novembre, a été effective dans un contexte marqué par les revendications de la Synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016.


Si les syndicats signataires du 15 octobre adhérent à cette reprise effective des cours pour l’année scolaire 2021-2022, ils brandissent cependant des mesures prises lors de leurs différentes assemblées générales. Ce qui fait planer de gros nuages sur l’école malienne qui n’est pas encore sortie de l’ornière.


Comme annoncé il y a quelques mois par le ministre de l’Education nationale, Sidibé Dédéou Ousmane, la reprise des cours pour l’année scolaire 2021-2022 a eu lieu hier lundi 1er novembre sur toute l’étendue du territoire national du Mali.


Les syndicats signataires du 15 octobre 2016, qui tiennent jusqu’à présent un bras de fer avec le gouvernement concernant l’application de l’article 39, acceptent d’y participer avec de nouvelles revendications adressées aux autorités de la transition.


Dans un communiqué publié le 28 octobre, la Synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016 évoque la rentrée scolaire 2021-2022. Elle dit saluer et remercier sincèrement les militantes et les militants pour leur détermination et leur engagement à restaurer l’honneur et la dignité de l’enseignant, et les exhorte à persévérer et à rester sereins.


Dans leur nouvelle stratégie, pour mieux aborder l’année scolaire et des actions à engager pour l’application de l’article 39, les syndicalistes appellent les militants à rentrer dans les classes. Cependant, en attendant des actions fortes du gouvernement, ils ont décidé de mettre en œuvre certaines mesures qui vont prendre effet à partir du 1er novembre.

Il s’agit de : la non-évaluation ; la non prise des classes à double division par des enseignants membres de la Synergie ; la non prise des classes à double vacation ; la non prise des écoles à ECU ; la non prise des heures supplémentaires ; la non prise des classes à effectif dépassant 50 élèves.


À l’évidence, si le gouvernement ne pose pas des actions fortes, ces mesures ne sont pas de nature à emmener le calme au cours de cette année scolaire.


Rappelons que, lors de la dernière négociation entre la Synergie des syndications et le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, il a été demandé aux enseignants par le gouvernement d’accepter des primes et des indemnités à la place de l’application stricte de l’article 39. Cette proposition a été rejetée par la Synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016. En attendant la suite, la rentrée scolaire 2021-2022 est entre espoir et désespoir.

Source/Le Reporter par Diango COULIBALY

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