Prévenir plutôt que guérir : le Mali réaffirme son engagement face aux catastrophes

« Prévenir les catastrophes, c’est sauver des vies avant même qu’elles ne soient menacées. »

Cette phrase du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile résume l’esprit de la Journée internationale de prévention des catastrophes, célébrée ce 13 octobre 2025 à travers le monde et au Mali.

Chaque 13 octobre, la communauté internationale se mobilise pour renforcer la culture de la prévention. Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1989, cette journée vise à sensibiliser les populations et les gouvernements à la réduction des risques naturels et humains, dans un contexte mondial marqué par la montée des aléas climatiques et sécuritaires.

Au Mali, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a profité de cette occasion pour rappeler l’importance d’une approche collective et proactive face aux catastrophes : inondations, feux de brousse, glissements de terrain ou crises sanitaires. Selon lui, « la résilience nationale passe par la préparation communautaire, l’éducation au risque et le renforcement des capacités locales de réponse ».

Dans plusieurs régions du pays, les initiatives de prévention se multiplient : sensibilisation dans les écoles, simulations d’évacuation, plans communaux de gestion des risques. Ces efforts traduisent la volonté des autorités de placer la prévention au cœur des politiques publiques.

Mais le Ministre a également insisté sur la responsabilité individuelle et citoyenne : « Chaque Malien doit comprendre qu’un geste simple – ne pas jeter les ordures dans les caniveaux, éteindre un feu mal maîtrisé – peut éviter une catastrophe. »

Alors que les changements climatiques accentuent la vulnérabilité du Sahel, cette journée mondiale est aussi un moment de réflexion sur les défis futurs : adapter les infrastructures, renforcer la gouvernance locale et mobiliser les partenaires techniques et financiers autour d’une même vision – celle d’un Mali résilient.

La célébration de cette édition 2025 s’achève sur un message d’espoir et de responsabilité : prévenir les catastrophes, c’est protéger l’avenir.

Oura KANTÉ

Malikunafoni