Présidentielle ivoirienne : la Cour africaine rejette les recours de Gbagbo et Soro
- malikunafoninet
- 27 juin
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« Laurent Gbagbo n’a pas démontré que ses droits ont été violés », a tranché la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans sa décision rendue ce jeudi 26 juin.
Réunie à Arusha, en Tanzanie, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a rejeté les requêtes introduites par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et l’ex-Premier ministre Guillaume Soro. Les deux hommes dénonçaient leur exclusion de la présidentielle de 2025, consécutive à leur radiation des listes électorales.
Pour la Cour, Gbagbo n’a pas apporté la preuve d’une quelconque violation de ses droits civiques. Quant à Guillaume Soro, son recours a été jugé irrecevable, faute d’avoir épuisé les voies de recours internes en Côte d’Ivoire.
Ces décisions interviennent dans un contexte tendu : bien que la CADHP ait, en 2020, exigé leur réinscription sur les listes électorales, Abidjan avait retiré sa reconnaissance de compétence à la Cour, arguant de la défense de sa souveraineté.
Laurent Gbagbo, bien qu’acquitté par la CPI, reste condamné à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour son rôle dans la crise post-électorale de 2010-2011. Guillaume Soro, exilé, a été condamné à la perpétuité en 2021 pour atteinte à la sûreté de l’État.
La présidentielle de 2025 se profile donc sans deux figures majeures de la scène politique ivoirienne.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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