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OMS Afrique : le Burkina Faso met en avant ses avancées en santé publique à Lusaka

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« En huit mois seulement, plus de deux millions de femmes ont été sensibilisées à l’auto-examen des seins », a déclaré le ministre burkinabè de la Santé, Dr Robert Kargougou, en dressant le bilan de la participation de son pays à la 75ᵉ session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qui s’est achevée le 28 août à Lusaka (Zambie).

 

La délégation burkinabè, conduite par le ministre, a pris une part active aux travaux aux côtés des 46 autres États membres. Le ministre Kargougou a mis en avant les efforts financiers de son pays – 12 % du budget national consacré à la santé – ainsi que des résultats concrets : dépistage gratuit des lésions précancéreuses du col de l’utérus, déploiement de cliniques mobiles et écho-mammographies. Ces initiatives, selon lui, illustrent la volonté du Burkina Faso d’allier prévention, accès aux soins et sensibilisation de masse.

 

La session de l’OMS Afrique a également permis de discuter de plusieurs résolutions phares : le renforcement des services de réadaptation, qui devront être intégrés dans 60 % des plans nationaux de santé, et l’intensification de la lutte contre le paludisme afin d’atteindre les objectifs de la stratégie mondiale. Dans ce cadre, le ministre a rappelé l’initiative nationale « Laabal », une brigade dédiée à l’assainissement du cadre de vie pour renforcer la lutte anti-vectorielle.

 

Le Burkina Faso a par ailleurs marqué des points sur le terrain de la diplomatie sanitaire. Il a été désigné pour représenter l’Afrique au sein du Comité de coordination du Programme de recherche sur les maladies tropicales et pour siéger au Fonds africain pour les urgences de santé publique. De son côté, le Mali occupera la vice-présidence du Comité régional. Cette reconnaissance, a souligné Dr Kargougou, témoigne du rôle croissant des pays de la Confédération de l’AES dans les discussions sanitaires internationales.

 

La rencontre parallèle avec le directeur régional de l’OMS, le Pr Mohamed Yakub Janabi, a enfin permis aux pays africains francophones et lusophones, dont le Burkina Faso, de faire entendre leurs priorités. Pour Ouagadougou, il s’agit d’assurer une meilleure prise en compte des réalités nationales dans les politiques sanitaires régionales.

 

Avec ce bilan jugé « pleinement satisfaisant », le Burkina Faso entend désormais transformer ces engagements en actions durables, tout en renforçant sa place dans la gouvernance sanitaire africaine.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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