Mois de la Solidarité : les légitimités traditionnelles mises en avant pour la 30e édition

« La solidarité dans la diversité culturelle est la base d’une société inclusive. » C’est sous ce signe que s’ouvre la 30^e édition du Mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion, placée cette année sous le parrainage national de Seydou Sangaré, coordonnateur des chefs de quartiers du district de Bamako.

Son choix, annoncé par le ministère de la Santé et du Développement social, illustre la volonté des autorités de mettre à l’honneur les légitimités traditionnelles, considérées comme des piliers de cohésion sociale et de préservation des valeurs maliennes. Proche des populations et reconnu pour son engagement auprès des plus vulnérables, M. Sangaré s’est forgé une réputation d’homme de terrain, disponible et à l’écoute des préoccupations citoyennes.

En lui confiant ce rôle symbolique, le comité de pilotage entend saluer un parcours marqué par le leadership communautaire et l’action sociale. Le ministre de la Santé et du Développement social, le Médecin Colonel-Major Assa Badiallo Touré, est d’ailleurs allée à sa rencontre pour le féliciter officiellement et l’encourager dans cette mission.

Institué depuis trois décennies, le Mois de la Solidarité s’impose aujourd’hui comme un rendez-vous citoyen incontournable. Pour cette édition, les organisateurs ambitionnent de renforcer son caractère inclusif et participatif en donnant une place centrale aux valeurs culturelles et aux différentes couches de la société dans le processus de développement national.

À travers cette mise en avant des légitimités traditionnelles, le Mali réaffirme une conviction : c’est en s’appuyant sur ses racines sociales et culturelles qu’il pourra construire une société plus unie et plus solidaire.

Oura KANTÉ

Malikunafoni