Le Capitaine Ibrahim Traoré appelle à une révolution morale et médiatique
- malikunafoninet
- 6 oct.
- 2 min de lecture

« Nous sommes en révolution, et il faut que chacun comprenne qu’il n’est plus question de payer cinq francs à qui que ce soit pour obtenir un marché. »
C’est par ces mots directs que le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a donné le ton, ce lundi 6 octobre 2025, lors de la montée des couleurs à la Présidence du Faso. L’événement s’inscrivait dans le cadre de la seconde phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC).
Le Chef de l’État a livré un message centré sur trois axes : la lutte contre la corruption, le soutien à Faso Mêbo et la souveraineté médiatique.
Sur le plan de la gouvernance, le Capitaine Traoré a mis en garde les acteurs publics et privés contre toute forme d’escroquerie ou de favoritisme dans l’attribution des marchés. Il a rappelé que la transparence et le respect des procédures devaient désormais prévaloir dans toutes les institutions.
Abordant la question du développement communautaire, le Président a annoncé que la plateforme Faso Arzèka, logée au Trésor public, pourra désormais recevoir des contributions en numéraire de la part des citoyens et des amis du Burkina Faso. L’objectif, selon lui, est de permettre à chaque région de bénéficier directement du soutien de ses fils et partenaires.
Sur le terrain médiatique, le Capitaine Traoré a salué la déconstruction du mensonge des médias impérialistes opérée par les « BIR-C » et les « Wayiyans », qu’il a félicités pour leur engagement. Il a invité les Africains à se désengager des médias étrangers dont les narratifs vont à l’encontre des intérêts du continent, en appelant les sociétés d’État à se retirer de leur capital et les ministères à résilier les contrats d’abonnement.
Le message du Président s’est voulu à la fois ferme et mobilisateur, appelant à une révolution non seulement politique, mais aussi morale et intellectuelle : celle d’un Burkina Faso maître de ses choix, de ses valeurs et de sa parole.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires