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La SADC s’aligne derrière le Zimbabwe pour le Conseil de sécurité de l’ONU

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« Le soutien au Zimbabwe traduit notre aspiration collective à une représentation accrue de l’Afrique dans le système multilatéral », a insisté Elias Magosi, secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Réunis à New York en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, les dirigeants de l’organisation régionale ont fait bloc autour de la candidature de Harare pour un siège non permanent au Conseil de sécurité sur la période 2027-2028.

 

Un appui régional stratégique

 

En donnant officiellement son feu vert, la SADC confirme sa volonté de renforcer le poids diplomatique du continent dans les instances décisionnelles mondiales. Pour Harare, ce ralliement représente un atout majeur alors que la compétition s’annonce serrée pour décrocher l’un des dix sièges tournants du Conseil.

 

La carte du multilatéralisme

 

La campagne zimbabwéenne a été lancée sous le slogan : « Promouvoir les solutions du XXIᵉ siècle pour la paix et la sécurité mondiales grâce au multilatéralisme ». Un choix qui traduit l’intention d’Harare de se présenter comme un partenaire engagé dans la recherche de solutions concertées aux crises internationales.

 

Le ministre des Affaires étrangères, Amon Murwira, a rappelé l’engagement de son pays dans la stabilité régionale. « Sans paix, il ne peut y avoir de développement », a-t-il déclaré, citant la lutte contre le terrorisme et l’initiative africaine de « faire taire les armes » parmi les priorités.

 

Un retour sur la scène internationale

 

Pour le Zimbabwe, cette candidature dépasse la simple quête d’un siège. Elle marque aussi une tentative de redorer son image sur la scène mondiale, après des décennies ternies par les sanctions occidentales. Une élection victorieuse permettrait au pays de retrouver une visibilité diplomatique, plus de trente ans après son dernier passage au Conseil de sécurité (1991-1992).

 

Un scrutin décisif en 2026

 

L’Assemblée générale des Nations Unies procédera au vote en juin 2026, à bulletin secret. Pour être élu, un pays doit obtenir les deux tiers des suffrages. Si Harare réussit son pari, ce sera la troisième fois de son histoire qu’il siègera à l’organe onusien chargé de la paix et de la sécurité internationales.

 

D’ici là, la diplomatie zimbabwéenne devra multiplier les soutiens au-delà de l’Afrique australe pour convaincre une majorité des États membres.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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