Korhogo : Un réseau présumé de soutien à la déstabilisation du Sahel au cœur d’un scandale politico-sécuritaire
- malikunafoninet
- 26 mai
- 2 min de lecture

Korhogo, Côte d’Ivoire — Un rapport non officiel relayé par des sources anonymes et repris sur plusieurs canaux en ligne lève le voile sur une supposée machination impliquant des responsables politiques ivoiriens, visant à appuyer des réseaux de mercenaires dans la région du Sahel. Au centre de cette affaire : la ville stratégique de Korhogo, des figures locales de pouvoir et une cargaison de 900 motos interceptée au Burkina Faso.
Le maire de Korhogo et le mystérieux « Nico »
Selon ces révélations, deux noms ressortent clairement : Bazie Mathieu, alias Nico, présenté comme le bras droit du ministre ivoirien de la Défense, et Alassane Ouattara, maire de Korhogo et conseiller spécial du président Alassane Dramane Ouattara (ADO). Ces deux hommes sont soupçonnés d’avoir facilité, voire coordonné, la présence de combattants armés dans des zones périphériques de Korhogo.
Des bâtiments reculés auraient été mis à la disposition de ces groupes, tandis que des infrastructures sanitaires locales auraient été réaménagées pour accueillir des blessés. L’objectif, selon les informations disponibles, serait de soutenir une entreprise de déstabilisation du Burkina Faso, en particulier dans sa région frontalière.
Une cargaison suspecte : 900 motos au cœur du scandale
Autre point troublant : la saisie récente par les autorités burkinabè d’un convoi de 900 motos, censées être destinées à Korhogo. Le fournisseur ? Un commerçant proche du maire, connu pour livrer du matériel durant les campagnes électorales.
Les motos, commandées en février, auraient transité par des canaux parallèles pour contourner les circuits officiels. Une stratégie de contournement, combinée à un présumé réseau de corruption, aurait été mise en œuvre pour assurer l’acheminement du convoi. Après l’interception, le commerçant aurait été expressément invité à garder le silence, sur instruction de Nico et du maire.
Implication de haut niveau ?
Le dossier cite également Fidèle Sarassoro, directeur de cabinet du président ivoirien et président du conseil régional de Korhogo, comme étant informé de la situation. Si aucune réaction officielle n’a pour l’instant été enregistrée, ces allégations, si confirmées, pourraient avoir de sérieuses implications diplomatiques et sécuritaires pour la Côte d’Ivoire et ses relations avec ses voisins du Sahel.
En attendant une enquête indépendante et des clarifications de la part des autorités compétentes, l’affaire des 900 motos soulève des questions sur la perméabilité des frontières, l’implication possible d’élus locaux dans des réseaux clandestins, et les risques de déstabilisation régionale.
Burkuna Actu.










































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