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Journée internationale de la Femme rurale : Mariam Doumbia Tangara honorée pour son engagement en faveur des femmes rurales

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« Il n’y aura pas de sécurité alimentaire sans environnement sain, et pas d’environnement préservé sans inclusion des femmes rurales », a déclaré la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mariam Doumbia Tangara, lors de la célébration de la Journée internationale de la Femme rurale, couplée avec la Journée mondiale de l’alimentation, le 15 octobre à Ouezimbougou.

 

Placée sous le thème « Investir dans l’agroécologie féminine pour la résilience des femmes rurales face au changement climatique », la cérémonie, présidée par le ministre chargé de la Refondation de l’État au nom du Premier ministre, a rassemblé plusieurs membres du Gouvernement et de nombreuses associations féminines.

 

Cette édition 2025 a mis en lumière la contribution majeure des femmes rurales, qui représentent près de la moitié de la main-d’œuvre agricole mondiale et jouent un rôle central dans la production et la transformation des denrées essentielles. Malgré leur poids économique, elles continuent de se heurter à des obstacles structurels : manque d’accès à la terre, à l’eau, au financement ou encore à la formation.

 

Face à ces défis, Mariam Doumbia Tangara a rappelé l’engagement de son département à promouvoir une agroécologie inclusive et durable, en droite ligne avec la vision du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. Elle a souligné la nécessité d’articuler les politiques agricoles, environnementales et sociales autour de la résilience climatique et de l’autonomisation des femmes rurales.

 

Dans un geste symbolique, la ministre a remis à la Fédération nationale des Femmes rurales plusieurs équipements — brouettes, pelles, poubelles et un tricycle motorisé — destinés à soutenir leurs activités communautaires. Elle a également annoncé l’aménagement prochain de cinq hectares de terres dans le cadre du Projet de Restauration des Terres Dégradées (PRTD-Mali), pour renforcer les capacités économiques locales à travers des activités génératrices de revenus.

 

En reconnaissance de ces efforts constants, la Fédération nationale des Femmes rurales du Mali a décerné un diplôme de reconnaissance à la ministre, saluant son leadership et son implication dans la défense des droits des femmes.

 

La cérémonie s’est clôturée par une symbolique plantation d’arbres dans la cour du CSCOM de Ouezimbougou, rappelant que la lutte pour la durabilité environnementale commence souvent par un simple geste enraciné dans la terre.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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