Infrastructures éducatives et sanitaires : le Directeur de Cabinet du Président du Faso exige rigueur et célérité sur les chantiers
- malikunafoninet
- 28 août
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« Renforcez vos capacités pour terminer les travaux à temps », a lancé le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah aux entreprises en charge des chantiers de l’IBAM et de Gampèla. Ce mercredi 27 août 2025, le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso, a effectué une visite de terrain afin de constater l’état d’avancement des infrastructures en construction dans la région du Kadiogo.
Deux projets phares étaient au centre de cette tournée : l’amphithéâtre de 500 places avec bloc administratif R+2 de l’Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM) et le Centre médical communal de Gampèla. Tous deux s’inscrivent dans la mise en œuvre des initiatives présidentielles en faveur d’une éducation de qualité et d’un meilleur accès aux soins de santé.
À l’IBAM, le constat est mitigé. Malgré un retard enregistré au démarrage, le chantier affiche un taux d’exécution global de 40 % au 19 août. Le Directeur de Cabinet a demandé à la mission de contrôle d’exercer une vigilance accrue et de maintenir la pression sur l’entreprise afin de rattraper le retard tout en respectant les standards de qualité. En réponse, l’entreprise a réaffirmé son engagement à livrer l’infrastructure dans les délais contractuels.
Sur le site du futur Centre médical communal de Gampèla, le Capitaine Medah a insisté sur la discipline et l’organisation des travaux. Il a exhorté l’entreprise à plus d’engagement, rappelant que ces infrastructures doivent rapidement être mises à la disposition des populations pour améliorer leurs conditions de vie.
Ces visites s’inscrivent dans une dynamique de suivi rapproché des chantiers initiés par la Présidence du Faso. Elles visent à garantir non seulement la qualité des réalisations, mais aussi le respect des délais afin que les bénéfices de l’Initiative présidentielle pour l’éducation (IPEQ) et de l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS) se traduisent concrètement sur le terrain.
Reste désormais à voir si les entreprises sauront relever le défi et livrer dans les temps ces infrastructures attendues par les étudiants et les populations de Gampèla.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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