Immersion patriotique : plus de 59 000 jeunes engagés pour la Nation
- malikunafoninet
- 9 sept.
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« Vous êtes la preuve vivante que l’immersion patriotique n’est ni une formation militaire ni une privation de vacances, mais une école de la vie », a lancé le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, mardi 9 septembre 2025, devant des milliers de bacheliers rassemblés à Koudougou. Représentant le Président du Faso, il présidait la cérémonie de sortie de la première promotion de l’immersion patriotique obligatoire.
Au total, 59 179 jeunes diplômés, répartis sur 136 sites dans 23 localités, ont pris part à cette initiative inédite. Modules de civisme, sécurité numérique, entrepreneuriat et engagement citoyen ont rythmé leur séjour, ponctué d’actions concrètes comme des campagnes de salubrité, des opérations de reboisement ou encore des dons de sang.
La porte-parole des participants, Véronique Zoundi, s’est exprimée en braille pour remercier les encadreurs et plaider pour la pérennisation de l’initiative. Les immergés ont également présenté une Charte du vivre-ensemble consacrant des valeurs telles que discipline, solidarité, tolérance, intégrité, loyauté et amour du travail bien fait.
Pour Dr Zakaria Soré, coordonnateur national de l’Initiative présidentielle pour un enseignement de qualité, cette expérience traduit la volonté du Président Ibrahim Traoré de replacer la jeunesse au centre du combat pour la souveraineté et la dignité nationale. « Désormais, nous voulons former des citoyens patriotes, enracinés dans les valeurs nationales et lucides sur les enjeux de leur temps », a-t-il expliqué.
Le ministre de l’Enseignement secondaire, Dr Boubakar Savadogo, a confirmé que cette immersion sera étendue dès 2026 aux admis du BEPC, du CAP et du BEP, en insistant sur son rôle structurant pour l’avenir : « Chaque génération doit grandir avec un attachement indéfectible à la Nation ».
Dans une ambiance marquée par la fierté et l’émotion, les jeunes ont quitté la Place de la Nation de Koudougou convaincus d’avoir acquis bien plus qu’un savoir : une conscience collective. La prochaine édition dira si cette école du patriotisme continuera de transformer durablement la jeunesse burkinabè.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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