Guinée : Le ministre Alpha Bacar Barry engage l’enseignement supérieur vers un modèle ancré dans les réalités nationales
- malikunafoninet
- 4 août
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L’enseignement supérieur guinéen est en pleine mue. C’est le message fort porté par le ministre Alpha Bacar Barry lors de la réunion hebdomadaire du cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI), tenue ce lundi à Conakry.
Dans une intervention marquée par la clarté de ses priorités et une volonté affirmée de rupture, le ministre a exposé les axes d’un nouveau cap : faire de l’université guinéenne un levier actif au service de la transformation du pays. Il s’agit désormais, selon ses mots, de dépasser les cloisonnements traditionnels du monde académique pour mieux répondre aux réalités sociales, économiques et environnementales.
Cette vision s’inscrit dans le prolongement des grandes orientations nationales fixées par le Président Mamadi Doumbouya et le Premier ministre Amadou Oury Bah. Le MESRSI entend ainsi jouer un rôle central dans la construction d’un enseignement supérieur à la fois inclusif, performant et orienté vers les résultats.
Le ministre Barry a insisté sur un changement de paradigme dans la gouvernance des institutions universitaires. L’heure est à l’évaluation, à l’impact et à la transparence. Chaque structure devra désormais justifier son utilité et sa contribution concrète aux objectifs de développement de la Guinée.
Parmi les projets structurants en cours ou à venir, plusieurs initiatives ont été mises en avant : la généralisation de l’Espace Numérique de Travail, l’essor des classes préparatoires aux grandes écoles sur le sol guinéen, le lancement du programme de formation de 250 femmes enseignantes-chercheures, et la refonte des programmes pour un meilleur arrimage avec les besoins du marché de l’emploi.
À ces réformes s’ajoutent des engagements fermes en faveur de l’intégrité académique, de la qualité des dépenses publiques, de la valorisation du corps enseignant et de l’activation d’une diplomatie scientifique ambitieuse.
À travers cette feuille de route, le ministère affiche une volonté de faire de l’enseignement supérieur un pilier de la souveraineté intellectuelle et du développement durable. Une ambition qui repose sur une exigence : replacer l’université au cœur du réel, comme actrice de la transformation de la Guinée.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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