Gastronomie : le Burkina Faso brille à Hammamet et présente ses trophées à la diplomatie
- malikunafoninet
- 31 août
- 2 min de lecture

« Vous êtes désormais des ambassadeurs du Burkina Faso à travers la gastronomie », a félicité le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, en recevant ce 26 août 2025 les lauréats burkinabè du Championnat mondial des Arts culinaires et de la Pâtisserie.
Lors de cette 4ᵉ édition, organisée du 11 au 13 février dernier à Hammamet (Tunisie), l’équipe burkinabè a signé un exploit retentissant : cinq médailles d’or et surtout le prestigieux trophée du meilleur plat traditionnel du monde grâce au « Babenda », un mets emblématique du terroir.
Au cours de l’audience, les chefs Awa Korbeogo, Safiatou Diallo et Rodrigue Sourou Agbo, tous membres de l’association Africa Gastronomique, ont présenté leurs distinctions au chef de la diplomatie burkinabè. Safiatou Diallo, porte-parole du groupe, a expliqué leur démarche : « Le ministre des Affaires étrangères est la voix du Burkina Faso à l’international. Il était important pour nous de lui montrer le fruit de notre travail et de solliciter son appui pour l’avenir. »
Les lauréats souhaitent notamment bénéficier d’un accompagnement institutionnel afin de faciliter leur participation aux prochaines compétitions mondiales, en particulier sur les aspects logistiques et administratifs comme l’obtention de visas.
Le ministre a salué « une victoire collective qui valorise la créativité culinaire et le patrimoine gastronomique national ». Il a également assuré que son département restera mobilisé, dans la mesure du possible, pour soutenir ces « ambassadeurs » qui contribuent au rayonnement du pays bien au-delà des frontières.
Avec des plats originaux tels qu’une entrée à base de chitoumou (chenilles comestibles), un dessert revisitant la patate douce, et le Babenda sacré meilleur plat traditionnel, la gastronomie burkinabè s’affirme comme un vecteur de fierté nationale et d’influence culturelle.
Les regards sont désormais tournés vers les prochaines compétitions internationales, où les chefs burkinabè entendent confirmer leur statut et faire davantage rayonner l’art culinaire du pays.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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