Formation régionale du RAFPRO : Oumou Sall Seck mise sur la gouvernance et la performance numérique

« Aw bissimila, Warma Barakou Wardo, bienvenue chez vous ! » C’est par ces mots empreints d’hospitalité que la ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Madame Oumou SALL SECK, a accueilli les participants du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO), réunis à Bamako pour une session de formation régionale.

La cérémonie d’ouverture, tenue le 13 octobre 2025, a rassemblé les représentants des douze pays membres du RAFPRO, en présence du chef de cabinet du ministre, du directeur général du FAFPA et de nombreux acteurs de la formation professionnelle.

Axée sur le thème « Gouvernance et performance des systèmes d’information », cette session de cinq jours s’inscrit dans le plan triennal de renforcement des capacités du réseau. Un programme salué par la ministre, qui y voit un levier essentiel pour atteindre les objectifs de la politique nationale de formation professionnelle du Mali.

Dans son intervention, Oumou SALL SECK a insisté sur la nécessité d’une gouvernance moderne et d’outils numériques performants pour améliorer l’efficacité des institutions africaines de formation. Elle a encouragé les participants à échanger leurs expériences et leurs savoirs afin de bâtir des systèmes de gestion plus intégrés et adaptés aux réalités du continent.

La ministre a par ailleurs rendu hommage à la collaboration fructueuse entre son département et celui en charge de la Communication et de l’Économie numérique, saluant une « synergie d’actions au service de la transformation institutionnelle ».

En marge de la formation, une visite d’entreprise est prévue avec le soutien de la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD), partenaire clé de l’événement.

Ce séminaire du RAFPRO, au-delà du partage de compétences, marque une nouvelle étape dans la professionnalisation des dispositifs de formation en Afrique, au moment où les enjeux de gouvernance et de digitalisation s’imposent comme des priorités pour la compétitivité et l’emploi sur le continent.

Oura KANTÉ

Malikunafoni