top of page

Fonds Bleu du Bassin du Congo : une dynamique renouvelée avant la COP 30

ree

 

« Nous devons transformer le potentiel écologique du Bassin du Congo en moteur de développement durable », a déclaré Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise de l’Environnement, à la clôture de la réunion stratégique du Fonds Bleu, le 30 octobre à Brazzaville.

 

Trois jours d’intenses travaux viennent de s’achever dans la capitale congolaise. Les représentants des 17 États membres du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ont arrêté une feuille de route commune pour accélérer la mise en œuvre d’une trentaine de projets majeurs, à présenter lors de la pré-table ronde des bailleurs prévue à Belém, au Brésil, en 2026, en marge de la COP 30.

 

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans la construction d’un mécanisme africain de financement du climat. Porté par la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), le Fonds Bleu ambitionne de concilier protection des écosystèmes et développement économique. Les projets identifiés — estimés à plus de 10 milliards de dollars — visent la restauration des forêts, la gestion durable des tourbières et la création d’infrastructures vertes capables de soutenir la transition écologique de la sous-région.

 

La BDEAC a, par ailleurs, présenté de nouveaux instruments de financement, combinant investissements publics, capitaux privés et contributions citoyennes, afin de garantir la durabilité du Fonds. Cette innovation financière, saluée par les partenaires techniques, pourrait servir de modèle pour d’autres bassins forestiers du continent.

 

Sous la présidence d’Arlette Soudan-Nonault, les travaux ont également permis d’harmoniser les formats de présentation des projets afin de renforcer leur crédibilité auprès des bailleurs internationaux. Le Maroc, partenaire historique du Fonds Bleu, a renouvelé son appui technique et diplomatique, confirmant ainsi son rôle de facilitateur dans cette dynamique de coopération Sud-Sud.

 

À moins d’un an de la COP 30, le Bassin du Congo — deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie — se positionne comme un acteur clé du dialogue climatique mondial. Les États membres veulent désormais transformer cette initiative régionale en un instrument concret de résilience et d’unité africaine face au défi climatique.

 

Source News Afrique

Oura KANTÉ

Malikunafoni

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note*
bottom of page