Douanes : Bamako au centre du chantier d’intégration de l’AES
- malikunafoninet
- 29 sept.
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« Transformer nos frontières, souvent perçues comme des barrières, en véritables vecteurs de développement », a lancé l’Inspecteur général Amadou Konaté, Directeur général des Douanes du Mali, en ouvrant lundi à Bamako une rencontre préparatoire des experts douaniers de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Réunis à l’hôtel Azalaï, les représentants du Mali, du Burkina Faso et du Niger planchent jusqu’au 1ᵉʳ octobre sur l’harmonisation des procédures et l’interconnexion des systèmes informatiques, avant la 4ᵉ réunion des Directeurs généraux des Douanes de l’AES et la 2ᵉ session du comité conjoint avec le Togo, prévues le 2 octobre.
Pour le patron des Douanes maliennes, l’enjeu dépasse le cadre technique : il s’agit de traduire dans les faits la volonté des chefs d’État de la Confédération – le capitaine Ibrahim Traoré, le général Assimi Goïta et le général Abdourahamane Tiani – de bâtir un espace économique intégré, fondé sur la libre circulation des biens, des services et des personnes.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des travaux menés en mai dernier à Bamako, qui avaient déjà permis de valider plusieurs textes clés, notamment sur l’assistance administrative mutuelle, les règles d’origine et le régime de transit. Cette fois, deux chantiers stratégiques sont à l’ordre du jour : l’élaboration d’un Code des douanes de l’AES et la mise en place d’un Tarif extérieur commun.
En accueillant une nouvelle fois ces assises, Bamako confirme son rôle moteur dans le processus d’intégration douanière de la Confédération. Les autorités insistent sur les bénéfices attendus : fluidité des échanges, renforcement de la lutte contre la fraude, mais aussi meilleure capacité de contrôle face aux menaces transnationales, notamment le terrorisme.
La réunion des Directeurs généraux et du Togo, prévue le 2 octobre, devra tracer les grandes lignes d’une stratégie commune. Une étape décisive vers un marché sahélien intégré, pensé comme levier de développement et de prospérité partagée.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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