Dio-Gare : plus de 60 tonnes de faux médicaments réduites en cendres par l’OCS
- malikunafoninet
- 17 oct.
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« L’urgence s’imposait », confie le Contrôleur général de police Bassirou Bamba. À Dio-Gare, dans le cercle de Kati, l’Office central des stupéfiants (OCS) a procédé, ce jeudi 16 octobre, à l’incinération de plus de 60 tonnes de médicaments contrefaits, une saisie record réalisée en seulement dix jours.
Estimée à plusieurs milliards de francs CFA, cette destruction symbolise un coup de poing porté aux réseaux criminels qui inondent le marché malien de produits pharmaceutiques illicites.
Habituellement, la destruction des saisies intervient le 26 juin, à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues. Mais cette fois, la gravité de la situation et le manque d’infrastructures de stockage ont précipité la décision.
« Nous voulons que la population voie la destination finale de ces produits saisis. C’est aussi un message fort contre le trafic de substances nuisibles à la santé », a expliqué M. Bamba, Directeur général adjoint de l’OCS, soulignant la volonté de transparence qui entoure l’opération.
Pour le Dr Abdoulaye Guindo, représentant de la Direction de la Pharmacie et du Médicament, l’enjeu est avant tout sanitaire : ces produits falsifiés provoquent des troubles graves, voire irréversibles, chez les consommateurs. « Détruire ces médicaments, c’est protéger des vies humaines », a-t-il insisté.
Les autorités en appellent aussi à la vigilance des jeunes, souvent ciblés par les trafiquants. « L’avenir du pays repose sur la jeunesse. Elle doit se détourner du trafic et se consacrer à l’éducation et au développement de la nation », a exhorté Bassirou Bamba.
Cette incinération, menée sous haute surveillance, s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre le trafic de stupéfiants et de médicaments falsifiés. Elle illustre la détermination du Mali à faire de la santé publique et de la sécurité pharmaceutique une priorité nationale.
Un signal clair, envoyé aux trafiquants : au Mali, l’impunité n’est plus une option.
Source FAMa.ml
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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