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Crise du carburant à Bamako : une journée d’attente et d’angoisse

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La capitale malienne a vécu, ce lundi 6 octobre 2025, une véritable journée de tension. De Kalaban-Coura à Lafiabougou, en passant par Missira et Faladié, la quasi-totalité des stations-service affichaient « rupture d’essence ». Seules quelques-unes, encore approvisionnées, étaient prises d’assaut dès les premières heures du jour.

 

Partout, le même scénario : longues files de motos et de véhicules, scènes d’impatience, discussions animées et inquiétude grandissante. « On ne comprend pas ce qui se passe. Hier encore, tout allait bien », confie Aïssata, employée de bureau, contrainte de marcher plusieurs kilomètres pour se rendre au travail.

 

Une situation aux causes encore floues

 

Aucune explication officielle n’avait encore été donnée dans la soirée de lundi. Certains évoquent un retard dans les livraisons, d’autres un problème logistique lié à l’acheminement du carburant. Les spéculations vont bon train, alors que les conséquences commencent déjà à se faire sentir sur le transport urbain et les prix des denrées.

 

Les chauffeurs de taxi et les mototaxis, très dépendants de l’essence, redoutent une flambée des prix. « Si ça continue demain, on ne pourra plus travailler », prévient Mamadou, mototaxi à Sogoniko.

 

Une crise à surveiller de près

 

En attendant une communication des autorités compétentes, Bamako retient son souffle. La crainte d’une pénurie prolongée plane sur la ville, où la moindre information sur un réapprovisionnement provoque aussitôt des attroupements.

 

Les citoyens espèrent un retour rapide à la normale, alors que la capitale découvre une nouvelle fois sa vulnérabilité face aux aléas du marché du carburant.

 

Source Nouvel Horizon

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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