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COP30 : À Belém, les partenaires saluent les avancées du Mali dans la lutte contre les effets climatiques

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« Votre pays peut réellement tirer profit de ce mécanisme, car il répond aux urgences climatiques sans aggraver l’endettement », a assuré l’une des responsables du Fonds pour la réponse aux Pertes et Dommages à la délégation malienne. À Belém, où la COP30 entre dans sa phase finale, les partenaires internationaux ont multiplié les marques de soutien à la politique environnementale du Mali.

 

Ce 18 novembre, la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, DOUMBIA Mariam TANGARA, a enchaîné trois rencontres de haut niveau. La journée a été marquée par des échanges stratégiques avec Mathilde Laurans, Directrice exécutive adjointe du Fonds pour la réponse aux Pertes et Dommages, Andrea Milan, Chef de Cabinet du Centre Global pour la Mobilité Climatique, ainsi que Silvia Mancini, Cheffe d’équipe senior au Fonds d’Adaptation.

 

Un fort intérêt pour le Fonds Pertes et Préjudices

 

Comme plusieurs États africains confrontés à des catastrophes climatiques récurrentes, le Mali voit dans le Fonds Pertes et Préjudices une opportunité majeure. Inondations, pics de chaleur, pertes agricoles : ces chocs climatiques pèsent lourdement sur l’économie nationale.

La ministre a insisté sur le besoin pour le Mali de bénéficier d’un soutien financier destiné à couvrir les coûts liés aux désastres naturels. Le mécanisme, conçu pour être rapide et sans générer de dettes, représente un levier essentiel pour un pays fragilisé à la fois sur les plans sécuritaire et économique.

 

Mathilde Laurans a, pour sa part, réaffirmé l’engagement du Fonds à accompagner le Mali dans le renforcement de la résilience des communautés vulnérables.

 

Mobilité climatique : les efforts du Mali salués

 

Du côté du Centre Global pour la Mobilité Climatique, Andrea Milan n’a pas caché son appréciation : les initiatives maliennes en matière d’adaptation sont jugées « structurées et prometteuses ». Selon lui, les projets soumis par Bamako seront soutenus techniquement et financièrement, un signal positif dans un contexte de forte pression climatique au Sahel.

 

Accréditation, programmes et financements au cœur des échanges

 

Au Pavillon du Fonds d’Adaptation, les discussions ont porté sur des sujets techniques mais cruciaux :

·         L’accréditation de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) ;

·         Celle de l’ANICT ;

·         La mobilisation et l’accès aux ressources disponibles.

Silvia Mancini, qui conduisait les échanges, a indiqué avoir « pris bonne note » des dossiers en attente et promis des suivis rapides.

 

Et après ?

 

À quelques heures de la fin de la COP30, la diplomatie climatique du Mali semble avoir marqué des points. Les engagements annoncés pourraient se traduire, dans les prochains mois, par des financements concrets et un appui renforcé aux politiques publiques environnementales.

Un enjeu crucial alors que le pays affronte déjà une multiplication des chocs climatiques.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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