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Burkina Faso : quand un buffle et un éléphant deviennent le langage des symboles

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« Rien n’arrive par hasard en Afrique », confie un vieux sage de Ouagadougou. Ces derniers jours, deux événements inattendus ont secoué l’imaginaire collectif au Burkina Faso : l’apparition d’un buffle dans la capitale et la mort d’un éléphant à Bobo-Dioulasso. Des faits inhabituels qui, pour certains observateurs, dépassent le simple cadre de l’anecdote pour prendre une dimension spirituelle et prophétique.

 

Un buffle au cœur du pouvoir

 

À Ouagadougou, la surprise a été grande de voir surgir un buffle dans la ville. Animal redouté mais aussi respecté, il est traditionnellement perçu comme un signe de puissance et de purification. Pour des habitants interrogés, son passage dans la capitale politique ne pouvait qu’être un message adressé aux dirigeants : la nécessité de nettoyer la maison du pouvoir et de restaurer l’intégrité dans la gestion du pays.

 

L’éléphant, messager tombé à Bobo-Dioulasso

 

À des centaines de kilomètres de là, à Bobo-Dioulasso, c’est un éléphant qui a marqué les esprits. Emblème de sagesse et de prospérité, sa chute dans la capitale économique du pays a été interprétée par beaucoup comme un sacrifice symbolique. « L’éléphant n’est pas mort pour rien », murmure un commerçant de la ville. « Il est venu rappeler que la richesse doit servir le peuple. »

 

La lecture des signes

 

Dans l’imaginaire burkinabè, ces deux événements sont loin d’être de simples coïncidences. Le buffle incarne la force politique, l’éléphant la prospérité économique. Leur apparition dans deux villes stratégiques semble, pour certains croyants, annoncer une nouvelle étape : purification du pouvoir, libération de l’économie et fin prochaine des forces hostiles qui pèsent sur le pays.

 

Entre spiritualité et actualité nationale

 

Ces interprétations trouvent un écho particulier dans un Burkina Faso en quête de stabilité, marqué par la lutte contre le terrorisme et les crises socio-économiques. Les symboles animaliers sont profondément ancrés dans les traditions africaines, où la nature dialogue souvent avec le destin des nations.

 

Un pays en attente d’un renouveau

 

Au-delà des croyances, ces événements traduisent l’espérance d’un peuple qui aspire à la paix et à la prospérité. Comme le résume un enseignant de Bobo-Dioulasso : « Si nos ancêtres utilisent les animaux pour nous parler, c’est que le Faso est encore vivant. »

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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