Burkina Faso : coup d’envoi des premières académies sportives à Ouagadougou, Kaya et Ziniaré

« Ces infrastructures ne sont pas seulement des bâtiments, elles sont des leviers pour former une génération sportive ambitieuse », a déclaré le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda, en recevant une délégation de l’entreprise turque MPK ENERJI ce lundi 25 août à Ouagadougou.

L’entreprise, représentée par son directeur de projet, Ali Parlar, est chargée de bâtir 13 académies sportives à travers le pays dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la relève et la promotion de l’élite sportive (IP-RELIS). La rencontre a marqué une étape importante : le lancement officiel de la première phase, qui concernera trois villes pilotes — Ouagadougou, Kaya et Ziniaré.

Un projet structurant pour la jeunesse

Au-delà de la construction, le programme vise à doter le Burkina Faso d’un réseau moderne d’infrastructures adaptées à la détection, la formation et l’encadrement des jeunes talents. Ces académies doivent servir de vivier pour préparer la relève dans différentes disciplines sportives, mais aussi contribuer à la professionnalisation du secteur.

Les techniciens de MPK ENERJI ont réaffirmé leur volonté de livrer des ouvrages de qualité dans les délais impartis, tout en saluant la confiance et le soutien du ministère.

Suivi rapproché du gouvernement

Le ministre Somda a, pour sa part, assuré que son département suivrait chaque étape de l’exécution du programme. « Nous serons présents du début à la fin, car ce projet touche directement à l’avenir de notre jeunesse », a-t-il insisté.

Un chantier national de grande envergure

Les treize académies prévues seront mises en place sous la supervision du Bureau national des grands projets. Elles représentent l’un des volets phares de la politique sportive actuelle, qui entend faire du sport non seulement un vecteur de performance, mais aussi un outil d’intégration sociale et d’emploi pour les jeunes.

Avec le lancement des trois premiers sites, le Burkina Faso amorce concrètement une transformation de son paysage sportif.

Oura KANTÉ

Malikunafoni