Bamako : l’hymne de l’AES symbolise l’unité retrouvée du Sahel

« L’hymne transmet des messages puissants, des valeurs autour desquelles les citoyens de l’AES doivent se rassembler », a déclaré le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga, lors de l’exécution officielle de La Confédérale, hymne de la Confédération des États du Sahel (AES), ce 9 juin à Bamako.

Sous la présidence du colonel Assimi Goïta, chef de la transition malienne et président en exercice de l’AES, la cérémonie s’est déroulée simultanément au Mali, au Burkina Faso et au Niger, marquant une nouvelle étape dans la construction institutionnelle et symbolique de cette confédération née de la rupture avec la Cédéao.

« Il est normal que cette confédération repose sur des symboles forts », a insisté le général Maïga, rappelant l’adoption récente du drapeau, de la devise Un espace, un peuple, un destin, et désormais de l’hymne. Présentée comme une « mélodie sahélienne aux accents mobilisateurs », La Confédérale incarne, selon lui, l’esprit de résistance, d’unité et de souveraineté des trois pays.

Le Premier ministre a invité les citoyens à faire de cet hymne un repère commun : « Nous sommes tous des soldats de la confédération — forces de sécurité, civils, populations — unis autour d’une même vision. » Un appel fort à l’appropriation populaire d’un projet politique en quête de légitimité et d’ancrage.

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni