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Écriture N’ko et santé : vers une meilleure communication médicale en langues nationales

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« Maîtriser le fonctionnement de la médecine dans nos langues est primordial. » C’est en ces termes que le Médecin-Colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social, a salué l’initiative portée par le Pr Mamadi Keita, président du Centre N’ko, reçu en audience la semaine dernière.

 

Cette rencontre a été l’occasion pour le Pr Keita de présenter les avancées notables dans la transcription de contenus médicaux en écriture N’ko, en vue d’une meilleure accessibilité des savoirs en santé aux populations non francophones. Parmi les outils exposés : un exemplaire du Coran traduit en N’ko, une carte des grades militaires et des schémas anatomiques destinés à faciliter la vulgarisation de la santé dans les langues nationales.

 

Dans cette dynamique, le Centre N’ko envisage, en collaboration avec le ministère de la Culture et sous le parrainage du ministère de la Santé, l’organisation d’une conférence à la Faculté de Médecine. Intitulée « Faso Sifinso », cette initiative vise à promouvoir les langues nationales dans la formation médicale, tout en valorisant la médecine traditionnelle et les notions culturelles fondamentales telles que le danbé (dignité).

 

La ministre a exprimé son soutien à ce projet, soulignant l’enjeu de rapprocher les populations des services de santé à travers une meilleure compréhension linguistique et culturelle. Elle a encouragé les promoteurs à faire de cette conférence un jalon majeur dans l’intégration des langues nationales au cœur des politiques sanitaires.

 

Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de valoriser les savoirs endogènes et d’améliorer la communication entre les professionnels de santé et les communautés, en tenant compte de la diversité linguistique du pays.

 

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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