Zelensky propose une rencontre trilatérale avec Trump et Poutine pour relancer la paix

Face à l’impasse diplomatique et à la menace d’une nouvelle offensive russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky joue une nouvelle carte : une rencontre à trois entre lui, Vladimir Poutine et Donald Trump. Objectif affiché : obtenir un cadre inédit pour relancer les discussions de paix, sous l’œil d’un médiateur américain impatient.

« Nous sommes prêts au format Trump-Poutine-moi », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse confidentielle à Kiev, révélée ce mercredi 28 mai.

Sur le terrain, l’usure du conflit est palpable. Les négociations stagnent, et l'Ukraine, à bout de souffle, multiplie les appels à l’action. Pour contourner le blocage russe, Zelensky propose donc un nouveau format de rencontre, incluant l’ex-président américain Donald Trump, dans un rôle d’arbitre. « Si Poutine refuse une réunion bilatérale, je suis prêt à tous les formats », a insisté Zelensky.

Une proposition soutenue en coulisses par le Vatican, qui se dit disposé à accueillir cette rencontre au Saint-Siège. Mais Moscou, de son côté, conditionne toute réunion à des « accords concrets entre les délégations », repoussant encore l’échéance.

Sur le front diplomatique, Kiev continue aussi de mettre la pression sur Washington pour un durcissement des sanctions contre Moscou, notamment dans le secteur énergétique et bancaire. Une réponse à l’échec d’une proposition de cessez-le-feu de 30 jours, refusée par la Russie.

Alors que les tensions ne faiblissent pas, le président ukrainien s’inquiète également d’un possible nouvel assaut russe. Selon ses informations, plus de 50 000 soldats seraient massés à la frontière nord-est, près de la région de Soumy. Moscou y évoque la création d’une « zone tampon ».

À Kiev, l’attente d’un « mémorandum » russe censé poser les bases d’un futur accord reste vaine. Trois jours après un échange de prisonniers, aucune proposition concrète n’a encore été transmise, attisant la frustration ukrainienne.

Dans ce climat lourd, Donald Trump, lui, hausse le ton : il accuse Poutine de « jouer avec le feu » et le qualifie de « complètement fou ». Des mots forts, à l’image d’un conflit où la diplomatie semble à bout de souffle.

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni