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UCAD : un étudiant tué dans une explosion au Pavillon A, la piste du court-circuit privilégiée

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L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a été frappée ce jeudi matin par un drame d’une rare violence. Une explosion survenue au Pavillon A a coûté la vie à un étudiant et fait deux blessés graves. Le sinistre serait lié à un court-circuit provoqué par la recharge simultanée de deux motos électriques.

 

Selon les premières constatations de la police scientifique, le câble utilisé pour l’alimentation des engins — deux « motos chinois » — aurait cédé sous la surcharge. La déflagration, survenue vers 7h, a embrasé le hall et semé la panique parmi les occupants du bâtiment. Certains étudiants, pris de peur, ont tenté de s’échapper par les balcons.

 

La victime, El Hadji Mouhamadou Niang, âgé de 22 ans et inscrit en licence 3 d’arabe, est décédée après une chute fatale sur la tête lors de sa fuite. Deux de ses camarades, Ousseynou Gaye et Djiby Diagne, grièvement brûlés, ont été admis en urgence à l’Hôpital Principal de Dakar.

 

Les enquêteurs du Service de la police technique et scientifique (SDPTS) privilégient la piste du court-circuit. Les propriétaires des motos ont reconnu que le branchement sauvage était une pratique courante dans le hall, malgré les avertissements répétés du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD).

 

Ce drame remet en lumière les conditions précaires de sécurité dans les résidences universitaires de l’UCAD. Les installations électriques vétustes, la surcharge des prises et la multiplication d’appareils à forte consommation exposent les étudiants à des risques récurrents. Plusieurs incendies mineurs avaient déjà été signalés dans le même pavillon ces dernières années.

 

Face à la tragédie, le COUD a exprimé sa « profonde compassion » envers la famille du défunt et promis un renforcement immédiat des contrôles électriques dans les pavillons. L’administration de l’université prévoit également une campagne de sensibilisation pour dissuader les branchements non autorisés et promouvoir la sécurité dans les résidences.

 

Pour les étudiants du campus, endeuillés et révoltés, ce drame sonne comme un avertissement : les gestes anodins du quotidien peuvent désormais coûter la vie.

 

Source Afrik.com

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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