Obsèques d’Anatole Sangaré : « Je salue en toi le grand commis de l’État »

Une foule émue s’est réunie pour rendre un dernier hommage à Anatole Sangaré, inspecteur général de police, salué pour son sens du devoir, sa fidélité en amitié et sa profonde foi. Des hommages poignants ont retracé la vie d’un homme dont l’exemplarité laisse une empreinte durable.

« Je salue en toi le grand commis de l’État », a déclaré l’un de ses proches lors de la cérémonie d’adieu, célébrée dans une atmosphère empreinte de recueillement. À travers ces mots, c’est toute une vie de service et d’intégrité qui a été honorée.

Présent sur les lieux, j’ai assisté à des témoignages forts : celui d’une proche atteinte d’un cancer, qui, après avoir partagé un dernier moment de bonheur avec Anatole Sangaré, confiait : « Je peux maintenant mourir en paix ». Elle s’est éteinte quelques mois plus tard, comme si cette rencontre lui avait permis de boucler la boucle.

L’amitié, pour Anatole, était un engagement durable. « Notre amitié, sans une ride, a traversé les décennies et irradié vers nos enfants », a confié un orateur, rappelant la fidélité inoxydable de celui que beaucoup considéraient comme un repère.

Dans une prière empreinte de foi, les proches ont remercié Dieu pour la vie d’Anatole Sangaré et les valeurs qu’il lègue. Malgré la douleur de la perte, l’espérance chrétienne a résonné avec force : « La promesse de l’immortalité, acquise à la suite du Christ ressuscité, nous console. »

S’adressant à ses enfants, un proche a lancé un appel clair : « Soyez fiers de son parcours. Prenez le relais, et portez haut l’héritage précieux de votre père. »

Très attaché à la Vierge Marie, Anatole Sangaré effectuait chaque année un pèlerinage au Sanctuaire de Lourdes. « Puisse-t-elle intercéder pour lui auprès du Christ, afin qu’il soit accueilli dans la Demeure du Père », a conclu l’hommage, avant que la dépouille de ce serviteur de l’État ne soit portée en terre.

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni