Moussa Mara condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité
- malikunafoninet
- 27 oct.
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« Mara est resté serein. » Cette phrase, rapportée à la sortie de l’audience, résume l’attitude de l’ancien Premier ministre, condamné ce lundi 27 octobre 2025 par le Tribunal du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité (PNLC).
Le verdict est tombé en début d’après-midi : deux ans de prison dont un avec sursis, assortis d’une amende de 500 000 F CFA et du versement d’un franc symbolique à l’État, partie civile dans cette affaire.
En cause, un tweet jugé diffamatoire, à l’origine de cette poursuite. Selon les informations publiées notamment par Me Mountaga Tall sur le réseau X (ex-Twitter), la défense de Moussa Mara a immédiatement annoncé son intention d’interjeter appel.
L’ancien Premier ministre, connu pour ses prises de position critiques sur la gestion publique, ne recouvrera donc pas la liberté dans l’immédiat. Cette condamnation, inédite à ce niveau de responsabilité politique, relance le débat sur la liberté d’expression et la régulation des propos en ligne au Mali.
« Comme ces millions de Maliennes et de Maliens enfermés chez eux sans carburant, à chacun sa peine ! », a ironisé Me Tall dans sa publication, établissant un parallèle entre la situation du condamné et les difficultés actuelles du pays.
L’affaire pourrait connaître un rebondissement judiciaire dans les prochains jours, si la Cour d’appel est saisie comme annoncé. En attendant, la décision du PNLC marque un nouvel épisode dans les tensions entre figures politiques et autorités judiciaires autour de l’usage des réseaux sociaux.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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