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Lutte contre la drogue : la Santé et la MILD main dans la main pour intensifier la prévention

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« La lutte contre la drogue doit être collective et cohérente. Elle ne peut réussir que si tous les acteurs travaillent ensemble », a déclaré le Médecin-Colonel Ismaïla Macalou, secrétaire permanent de la Mission interministérielle de coordination de la lutte contre la drogue (MILD), lors d’une audience au ministère de la Santé et du Développement social, lundi 8 septembre 2025.

 

Reçu par le Médecin-Colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social, le responsable de la MILD a plaidé pour un renforcement des actions de sensibilisation, en particulier à destination des jeunes, principaux exposés aux risques liés à la consommation de stupéfiants.

 

Vers un cadre de collaboration renforcé

 

Au cours des échanges, le secrétaire permanent de la MILD a proposé l’organisation prochaine d’un atelier de formation destiné aux médecins, afin de les outiller davantage dans la prise en charge des addictions. L’initiative a été saluée par la ministre, qui a réaffirmé l’engagement de son département à accompagner les actions de prévention et de traitement.

 

La ministre a insisté sur deux leviers prioritaires : la mobilisation d’agents déjà formés pour mener des campagnes de proximité et l’implication du Service du développement social dans la prévention et l’accompagnement des personnes vulnérables.

 

Une approche multisectorielle encouragée

 

Pour donner plus de portée aux initiatives, la ministre a proposé d’intégrer la question des drogues et de la toxicomanie dans les réunions de cabinet, afin de favoriser l’émergence d’idées innovantes et de solutions concertées. Elle a par ailleurs invité la MILD à tirer profit du Mois de la solidarité, prévu du 1er au 31 octobre, pour organiser des campagnes de sensibilisation intensives et des séances de dépistage massif.

 

Un signal fort contre un fléau national

 

Cette rencontre illustre la volonté commune des autorités sanitaires et de la MILD de renforcer la réponse nationale face au trafic et à la consommation de drogues. Au-delà des mesures de répression, les deux parties misent sur la prévention, l’éducation et l’accompagnement social pour freiner un phénomène qui touche de plus en plus de jeunes et menace la santé publique.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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