Le russe Gazprom ferme drastiquement le robinet de gaz à l’Italie et l'Autriche
top of page

Le russe Gazprom ferme drastiquement le robinet de gaz à l’Italie et l'Autriche


La perspective d'un arrêt des livraisons de gaz russe à l'Europe se rapproche. Ce lundi, les géants nationaux OMV en Autriche et ENI en Italie constatent une diminution du gaz russe acheminé, alors que Gapzrom entame des travaux sur certains gazoducs. Le scénario de pénuries et de rationnement est évoqué dans certains pays européens dont l'Allemagne pour cet hiver.


L'effondrement des livraisons de gaz russe à l'Europe se poursuit à l'initiative de Gazprom. En Autriche d'abord, où le géant russe, qui a entamé des travaux de maintenance des deux gazoducs Nord Stream 1, a fortement diminué les quantités livrées au groupe autrichien OMV. « OMV a été informé par Gazprom de la diminution de l'approvisionnement en gaz, ce qui se traduit pour aujourd'hui par une baisse de 70% des volumes arrivant au terminal de Baumgarten (l'un des noeuds de la distribution de gaz en Europe centrale », a déploré OMV dans un communiqué.

Un scénario identique se produit en Italie. Gazprom ne fournit ce lundi que 21 millions de m3 à l'entreprise nationale d'hydrocarbures Eni contre 32 millions de tonnes en moyenne ces derniers jours, soit une diminution d'un tiers. L'Italie est aussi approvisionnée en partie par le gazoduc Nord Stream 1.

Le scénario des pénuries et du rationnement envisagé

De quoi amplifier l'inquiétude des Européens sur le scénario de pénurie. Les quantités de gaz russe acheminées vers l'Europe ne cessent de diminuer depuis le début du conflit ukrainien. Gazprom a déjà interrompu totalement les livraisons de gaz russe vers certains pays, comme la Pologne et la Bulgarie, qui n'acceptent pas de payer en roubles comme s'est mis à l'exiger l'énergéticien. La tendance est à un arrêt général des livraisons de gaz russe à l'Europe dans les prochains mois. Une dynamique qui inquiète quant aux stocks disponibles de gaz pour chauffer les ménages et faire fonctionner les industries européennes.

La perspective d'une pénurie de gaz est désormais ouvertement évoquée en Allemagne, où le gouvernement évalue la possibilité de rationnements. En France, pays moins dépendant du gaz russe que l'Allemagne, les énergéticiens EDF, TotalEnergies et Engie ont lancé un appel fin juin à la sobriété énergétique pour économiser les quantités d'énergies disponibles.

Source : La Tribune

9 vues0 commentaire
corona080_ensemble.jpg
bottom of page