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Justice malienne : lancement d’une formation nationale sur les nouveaux codes pénaux, un pas vers la modernisation

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Lors de l’ouverture officielle d’une série de sessions de formation sur les nouveaux Codes pénaux et de procédure pénale. Cette cérémonie s’est tenue au Centre international de conférences de Bamako (CICB) et marque un tournant dans la réforme judiciaire engagée par la Transition.

 

Le gouvernement malien, sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, a adopté ces textes novateurs en décembre 2024, afin de moderniser un système judiciaire longtemps jugé obsolète. Ces nouveaux codes intègrent des avancées majeures, notamment en matière de droits de la défense, d’alternatives à la détention, et de lutte contre des fléaux contemporains tels que la corruption, le terrorisme ou la cybercriminalité.

 

Cette réforme ambitieuse ne saurait porter ses fruits sans une appropriation complète par les acteurs de la chaîne pénale. C’est pour cette raison que le ministère de la Justice lance cette formation nationale, qui débutera à Bamako avant de s’étendre aux régions de Kayes, Ségou et Mopti, afin de toucher l’ensemble des professionnels : magistrats, greffiers, huissiers, policiers et autres personnels judiciaires.

 

L’importance de cet effort a été soulignée par la présence remarquée de Malaye Diop, représentant résident du PNUD au Mali, et de la chargée d’affaires de l’Ambassade des Pays-Bas, partenaires engagés dans le soutien à la stabilisation et à la réforme de l’État de droit. Le PNUD appuie notamment des programmes comme PROSMED et LUCCEI-2, qui renforcent la lutte contre la corruption et l’amélioration des institutions judiciaires.

 

Pour Mamoudou Kassogue, ces sessions représentent bien plus qu’un simple transfert de connaissances. « Elles sont un lieu d’échanges, d’adaptation et d’enrichissement mutuel », insiste-t-il, invitant tous les participants à s’investir pleinement pour garantir une application juste et efficace des nouvelles lois.

 

Ce vaste chantier de formation traduit la volonté du Mali de s’inscrire dans un cadre juridique respectant les standards internationaux, tout en restant attentif aux spécificités nationales. Un engagement décisif pour bâtir une justice à la hauteur des défis du XXIe siècle.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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