Issa Kaou N’Djim retrouve la liberté après un an derrière les barreaux
- malikunafoninet
- 13 nov.
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Ce jeudi matin, L’ancien porte-parole de l’imam Mahmoud Dicko recouvre ainsi la liberté après douze mois passés en détention à la Maison centrale d’arrêt de Bamako. Arrêté le 13 novembre 2024, Issa Kaou N’Djim avait été condamné à un an d’emprisonnement ferme pour avoir mis en doute, lors d’une émission diffusée sur Joliba TV News, la véracité d’une annonce de coup d’État déjoué au Burkina Faso. Le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité l’avait reconnu coupable « d’offense commise publiquement envers un chef d’État étranger » et « d’injures commises par le biais d’un système d’information ». Il devait également s’acquitter d’une amende d’un million de francs CFA.
Lors de l’audience du 23 décembre 2024, le parquet avait requis une peine d’un an de prison ferme, estimant que les propos tenus relevaient d’une atteinte à la dignité d’un chef d’État étranger. Son équipe de défense avait dénoncé une décision « disproportionnée », évoquant une « restriction de la liberté d’expression ».
Avec sa libération, une page judiciaire se tourne pour cette figure connue du paysage politique malien, souvent perçue comme un acteur critique de la Transition. Certains de ses partisans évoquent déjà un possible retour sur la scène publique, tandis que d’autres appellent à la prudence.
Reste à savoir si Issa Kaou N’Djim reprendra la parole aussi librement qu’avant, ou s’il choisira désormais une posture plus mesurée dans un contexte où l’expression politique demeure sous haute surveillance.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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