Israël–Iran : l’escalade continue, un hôpital touché et le monde en alerte
- malikunafoninet
- 20 juin
- 2 min de lecture

« Les tyrans terroristes iraniens ont frappé des civils et un hôpital », a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, alors que les affrontements avec l’Iran atteignent un niveau critique et que la communauté internationale craint une extension du conflit.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les frappes entre Israël et l’Iran ont redoublé d’intensité, marquant une nouvelle étape dans un conflit déjà meurtrier. À Beer-Sheva, dans le sud d’Israël, l’hôpital Soroka a été endommagé par un missile iranien, selon les autorités israéliennes. L’Iran affirme de son côté cibler des installations militaires et des centres de renseignement, tout en accusant Israël d’avoir attaqué plusieurs de ses sites nucléaires, notamment à Natanz et Arak.
En réponse, l’armée israélienne a intensifié ses frappes sur des cibles stratégiques autour de Téhéran, alors que des sirènes d’alerte ont retenti jusque dans les villes de Jérusalem et Tel Aviv. Tandis que les défenses iraniennes interceptaient des drones et missiles, le guide suprême iranien a exclu toute « capitulation », en réponse à l'appel du président américain Donald Trump.
Vers une implication américaine ?
La Maison-Blanche a indiqué que le président Trump décidera « dans les deux prochaines semaines » d’un éventuel engagement militaire aux côtés d’Israël. Des contacts diplomatiques sont en cours, notamment entre les émissaires américains et iraniens, sans avancée notable. Téhéran conditionne toute reprise des négociations nucléaires à l’arrêt des frappes israéliennes.
Évacuations et inquiétudes internationales
Face à la menace croissante, plusieurs pays – France, Chine, Corée du Sud, Australie – ont commencé à évacuer leurs ressortissants d’Iran et d’Israël. L’ambassade américaine à Doha a restreint ses accès, tandis que la Turquie a renforcé la sécurité à sa frontière avec l’Iran. Le détroit d’Ormuz, point clé du transit pétrolier mondial, est désormais sous haute tension après des menaces iraniennes de fermeture.
La Russie et la Chine ont condamné les frappes israéliennes, appelant à une désescalade immédiate. Moscou a mis en garde contre une « spirale d’escalade catastrophique » en cas d’intervention directe des États-Unis.
Sur le terrain, les pertes civiles augmentent. En Iran, les frappes israéliennes auraient fait des centaines de morts, tandis qu’une vingtaine de civils israéliens ont été tués par les représailles iraniennes.
Une guerre qui menace de s’internationaliser
Malgré les appels à la retenue, les deux camps se préparent au pire. Le personnel diplomatique de plusieurs ambassades a été évacué, et des discussions urgentes sont prévues à Genève et Istanbul dans les prochains jours. À ce stade, aucun cessez-le-feu ne semble en vue, et les risques d’un embrasement régional restent élevés.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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