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Israël demande une aide militaire internationale face à l’offensive iranienne : tensions mondiales et hésitations occidentales

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« Le Dôme de Fer a échoué, le renseignement a échoué, et maintenant Netanyahou supplie Washington d’intervenir pour éviter une défaite certaine. » — Douglas McGregor, ancien conseiller du Pentagone


Dans un contexte de flambée militaire inédite au Moyen-Orient, Israël a officiellement sollicité une assistance internationale pour intercepter les missiles et drones iraniens qui visent son territoire. Selon le média public israélien KAN, des demandes formelles ont été adressées à plusieurs puissances, dont la France et le Royaume-Uni.


Alors que le Royaume-Uni a déjà répondu positivement et fournirait actuellement une aide, la France hésite encore à s’impliquer. Paris, qui avait pourtant affirmé sa disposition à défendre Israël, temporise face aux risques d’escalade régionale. Les États-Unis, de leur côté, maintiennent une position de retrait militaire, affirmant ne pas vouloir s’engager directement dans cette nouvelle guerre.


Israël sous le feu iranien : le scénario du pire


Le conflit s’est intensifié après une frappe préventive israélienne contre l’Iran, alors que des négociations étaient encore en cours entre Téhéran et Washington. Cette attaque, que certains observateurs qualifient de calculée et risquée, a été perçue comme une provocation majeure par Téhéran.


En représailles, l’Iran a lancé une offensive massive moins de 18 heures plus tard, ciblant notamment Tel-Aviv à l’aide de missiles balistiques et hypersoniques. Le Dôme de Fer, système de défense aérienne emblématique d’Israël, n’aurait pas suffi à contenir la puissance de feu iranienne. Selon des sources militaires, plusieurs installations critiques auraient été touchées.


Fracture stratégique à Washington


Douglas McGregor, ancien conseiller du secrétaire américain à la Défense, critique sévèrement la stratégie israélienne et appelle à une désescalade immédiate. Il met en garde contre les conséquences économiques et militaires d’un conflit prolongé, notamment en cas d’attaque sur l’île de Kharg ou les terminaux pétroliers de Bandar Abbas — points névralgiques de l’exportation pétrolière iranienne.

« Une attaque israélienne sur ces infrastructures entraînerait la fermeture du détroit d’Ormuz, par où transite 20 % du pétrole mondial. Le prix de l’essence grimperait à 7 dollars le gallon et provoquerait une crise économique mondiale. »


Selon McGregor, la situation met en lumière l’épuisement stratégique des États-Unis, déjà lourdement endettés (37 000 milliards de dollars), usés par deux décennies de guerre et confrontés à une crise interne multiforme.


L’appel à une sortie diplomatique


McGregor propose une feuille de route en cinq points pour désamorcer le conflit :


1. Convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour appeler à un cessez-le-feu.


2. Retrait des troupes israéliennes de Gaza et de Cisjordanie.


3. Suspension de l’aide militaire américaine à Israël tant que ces conditions ne sont pas remplies.


4. Mise en place d’une force neutre internationale pour assurer la sécurité des Territoires palestiniens.


5. Organisation d’une conférence de paix par les grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, Inde, Brésil).


Alliances en redéfinition


Alors que la Russie, la Chine, le Pakistan et plusieurs pays musulmans apportent leur soutien à l’Iran, les États-Unis semblent hésiter entre loyauté envers leur allié israélien et pression intérieure pour éviter une nouvelle guerre. Le slogan "America First" prend ici une dimension stratégique : ne plus sacrifier de vies ni de ressources pour des conflits lointains.


Face à ce nouvel embrasement, le monde retient son souffle. L’équilibre géopolitique au Moyen-Orient pourrait basculer à tout moment, avec des répercussions potentiellement dévastatrices bien au-delà de la région.


Oura KANTÉ

Malikunafoni

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