Guinée : pourquoi la future Constitution prévoit un mandat présidentiel de sept ans
- malikunafoninet
- 1 juil.
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« Cinq ans, c’est trop court pour produire des résultats visibles », a défendu Dr Dansa Kourouma, président du Conseil national de la Transition (CNT), lors d’une conférence de presse à Conakry, le 29 juin. L’allongement du mandat présidentiel à sept ans figure parmi les points clés du projet de nouvelle Constitution remis au chef de la Transition.
Le projet de nouvelle Constitution guinéenne, remis le 26 juin 2025 au président Mamadi Doumbouya, prévoit un changement majeur : la durée du mandat présidentiel passera de cinq à sept ans, renouvelable une seule fois.
Face à la presse, Dr Dansa Kourouma a défendu ce choix en invoquant plusieurs arguments. D’abord, celui de l’efficacité : « Cinq ans, ce n’est pas suffisant pour asseoir des politiques publiques durables, surtout dans un pays en transition », a-t-il expliqué.
Ensuite, le président du CNT affirme que cette orientation répond à une aspiration populaire constatée lors des consultations nationales de 2022 : « Les Guinéens veulent de la stabilité. Partout où nous sommes allés, ce besoin a été exprimé clairement. »
Autre justification avancée : le coût des élections. « Une présidentielle coûte environ 500 milliards de francs guinéens. Sur 15 ans, le quinquennat exige trois élections contre deux pour un septennat. Une élection en moins, c’est une économie importante », soutient Dr Kourouma.
Enfin, le chef du CNT évoque les tensions politiques : « Moins on organise d’élections, moins on s’expose à des crises. »
Le projet de Constitution doit encore passer l’épreuve du référendum populaire, prévu pour septembre prochain. Un test déterminant pour l’avenir institutionnel du pays.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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