Enlèvement à Tinaouker : plusieurs figures locales prises en otage par des hommes armés

La paisible localité de Tinaouker, située dans la région de Gao, est aujourd’hui le théâtre d’un enlèvement qui inquiète profondément la population. Selon les informations transmises par M. Ziedan Ag Sadalamine, porte-parole de la communauté Chamanasse, plusieurs personnalités locales ont été enlevées par le terroristes affiliés au Front de Libération de l’Azawad (FLA).

Parmi les victimes figurent le maire de la commune et l’Amanokal, Abdi Ag, chef traditionnel de la communauté Chamanasse. Les habitants de Tinaouker vivent dans l’angoisse, et l’inquiétude est palpable dans toute la région. « Nous appelons les autorités nationales à agir rapidement pour assurer la sécurité de nos leaders et de nos familles », aurait déclaré M. Ag Sadalamine dans un message audio largement diffusé sur des groupes WhatsApp, rapporte M.O.M ACTU, qui cite une source locale sur sa page facebook, hier vendredi 22 août 2025.

Les circonstances exactes de cet enlèvement restent floues, et aucune revendication officielle n’a encore été émise par le FLA. Les autorités locales, en collaboration avec les forces de sécurité nationales, ont lancé des investigations pour tenter de retrouver les otages et rétablir la sécurité dans la zone. Aux dernières nouvelles, il nous est revenu, que c'est plus tôt le frère du maire qui avait été enlevé. Mais, il aurait été retrouvé plus tard dans la région de Gao, nous indique une autre source non officielle.

Ce type d’attaque n’est pas inédit dans cette partie du Mali, où les tensions intercommunautaires et les activités de groupes armés ont régulièrement déstabilisé certaines localités. Les habitants de Tinaouker expriment leur crainte face à une situation qui pourrait s’aggraver si aucune intervention rapide n’est menée.

Le gouvernement malien est désormais sous pression pour sécuriser la zone et rassurer les communautés locales. Les organisations humanitaires suivent également de près la situation, craignant que ces événements n’aient des conséquences sur la vie quotidienne des populations vulnérables.

l faut signaler que ces derniers temps, les enlèvements des populations civiles et les assassinats sommaires ciblés, qui s'en suivent dans certains cas est la nouvelle méthode de combat des terroristes dans les régions de Kidal, Ménaka, Gao et maintenant Tombouctou. Ce qui doit normalement doit être dénoncé par les Organisations de la protection des Droits de l'homme. Qui malheureusement, restent jusqu'ici silencieuses sur le sujet. Par contre, elles n'hésitent pas ç tirer constamment à boulet rouge sur le gouvernement du Mali sur des prétendues exactions sur ce qu'elles qualifient de "civils". C'est pourquoi, le gouvernement du Mali ne cesse de tirer la sonnette d'alarme sur ce double standard dans le traitement des questions des Droits de l'homme.

Malikunafoni