CONFLIT À L’EST DE LA RDC : WASHINGTON POSE UNE CONDITION CLAIRE AU RWANDA
- malikunafoninet
- 13 juin
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« Le retrait des troupes rwandaises est un préalable indispensable à la paix », affirme une source diplomatique américaine à l’issue des discussions entre Kigali et Kinshasa.
Les États-Unis haussent le ton dans le dossier de l’est de la République démocratique du Congo. Après avoir facilité la signature d’une déclaration de principe entre les deux pays en avril dernier, Washington exige désormais que le Rwanda retire ses forces du territoire congolais avant toute signature officielle d’un accord de paix.
Une condition saluée par plusieurs acteurs congolais. Pour Josue Wallay, militant de la société civile, cette position américaine « reconnaît enfin la responsabilité du Rwanda dans l’instabilité de la région ». Il y voit un signal fort en faveur de la souveraineté de la RDC.
Mais sur le terrain, le scepticisme persiste. Germain Mironyi, du Nord-Kivu, doute de la volonté réelle de Kigali : « Le Rwanda n’a jamais reconnu sa présence militaire. Rien n’indique qu’il acceptera ce retrait. » Un constat partagé par plusieurs observateurs, qui appellent Kinshasa à envisager une stratégie parallèle.
Chantal Faida, analyste politique, recommande ainsi « un Plan B diplomatique, avec des partenaires capables d’imposer un cadre contraignant à tous les acteurs ».
Alors que le M23 continue d’occuper une partie importante de l’est du pays depuis 2021, la médiation internationale — à laquelle participent aussi le Qatar et l’Union africaine — tente de débloquer un processus de paix encore fragile.
Par
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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