Burkina Faso : à Vienne, le ministre Roger Baro plaide pour un appui renforcé de l’AIEA dans l’agriculture et la santé
- malikunafoninet
- 16 sept.
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« Le Burkina Faso se réjouit du soutien de l’Agence internationale de l’énergie atomique dans l’amélioration des services de radiothérapie et de médecine nucléaire, et espère franchir une nouvelle étape avec l’ouverture d’un service dédié au CHU de Pala à Bobo-Dioulasso », a déclaré le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, lors de la 69ᵉ Conférence générale de l’AIEA, ouverte ce 15 septembre 2025 à Vienne.
À la tête de la délégation burkinabè, composée notamment de l’ambassadrice Maïmounata Ouattara et du Pr Nicolas Kagambega, conseiller spécial du chef de l’État, le ministre Baro a exposé les priorités nationales dans l’utilisation pacifique des sciences et technologies nucléaires.
Il a souligné les avancées enregistrées dans l’agriculture grâce à la coopération technique avec l’AIEA : expérimentation de variétés améliorées de riz et de sorgho plus résistantes aux aléas climatiques, gestion optimisée de l’eau et des sols par des techniques isotopiques, ainsi que la lutte contre les ravageurs et les zoonoses appuyée par l’Insectarium de Bobo-Dioulasso, centre collaboratif de l’Agence.
Le ministre a également plaidé pour un accompagnement accru dans le domaine de la santé. Outre la formation de spécialistes en physique médicale et radiothérapie, le Burkina ambitionne de mettre en place un service complet de médecine nucléaire et de radiothérapie afin de renforcer l’accès aux soins de pointe pour les populations.
Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques autour du nucléaire, Roger Baro a rappelé l’engagement du Burkina Faso et de la Confédération des États du Sahel (AES) à promouvoir la sûreté et la sécurité nucléaires, tout en continuant de respecter les obligations internationales. « Le président Ibrahim Traoré et son gouvernement sont résolument engagés à renforcer la coopération avec l’AIEA pour que l’atome serve la paix et le développement », a-t-il assuré.
La 69ᵉ session de la Conférence générale de l’AIEA, qui réunit cette semaine les États membres à Vienne, constitue une tribune mondiale pour discuter de la non-prolifération, de la gestion des déchets radioactifs et du rôle du nucléaire dans la transition énergétique, la santé et la sécurité alimentaire.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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