Burkina Faso – Oman : un premier accord d’investissement pour ouvrir la voie à une coopération renforcée

« Cette signature marque un début et nous espérons que les projets seront concrétisés pour le bonheur de nos populations », a déclaré SEM Abdulsalam Bin Mohammad Al Murshidi, président de la Haute Autorité du Fonds souverain du Sultanat d’Oman, à l’issue de la signature d’un accord d’investissement avec le Burkina Faso.

La cérémonie s’est tenue le 27 août 2025 à Ouagadougou, en présence du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré. Ce texte constitue la première étape d’une coopération bilatérale qui ambitionne de s’orienter vers trois secteurs prioritaires : l’agriculture, les mines et l’énergie.

Pour la partie omanaise, cet accord ouvre la porte à des projets concrets susceptibles de rapprocher davantage les deux pays. Oman, troisième plus grand État de la péninsule arabique, dispose d’importantes ressources naturelles – pétrole, gaz, minéraux, pêche – et d’une position géographique stratégique pour le commerce international. De son côté, le Burkina Faso offre des opportunités d’investissement dans des domaines en forte croissance, en phase avec les priorités nationales.

Le ministre Traoré a souligné que cette convergence d’intérêts est un gage de coopération fructueuse : « Les domaines identifiés coïncident avec nos politiques publiques de développement. Cela montre que nous partageons une même vision et la volonté de bâtir un partenariat durable et avantageux pour nos deux nations. »

Au-delà des annonces, la réussite de ce nouvel élan dépendra de la mise en œuvre rapide des projets convenus. Pour Ouagadougou, cet accord pourrait représenter une ouverture vers le Golfe et de nouvelles perspectives de financement, tandis qu’Oman y voit une occasion de renforcer son ancrage en Afrique de l’Ouest.

Oura KANTÉ

Malikunafoni