Burkina Faso : le Forum international des élites féminines placé sous le signe du leadership et de l’unité africaine

« Le leadership féminin n’est plus à démontrer au regard des prouesses accomplies chaque jour par les femmes, en ville comme en campagne », a déclaré le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, en recevant ce 15 septembre 2025 une délégation de participantes au Forum international des élites féminines (FIEF).

Conduite par la ministre nigérienne de la Population, Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, marraine de la 11ᵉ édition, la délégation a présenté ses civilités au chef de la diplomatie burkinabè avant de rejoindre Bobo-Dioulasso, où se tiendront les travaux du 15 au 18 septembre.

Selon la promotrice du FIEF, Wenpouiré Justine Nana, ce rendez-vous ne se limite pas à un espace d’échanges entre élites féminines africaines : il représente aussi une vitrine pour la diplomatie burkinabè et une tribune pour renforcer l’unité africaine. La 11ᵉ édition regroupe des délégations venues du Niger, de la République Démocratique du Congo, de Madagascar et du Burkina Faso.

La marraine de l’événement a salué la disponibilité des autorités burkinabè à accompagner cette initiative, tout en plaidant pour une plus grande confiance accordée aux femmes, notamment par la mise à disposition de moyens favorisant leur autonomie socio-économique.

La rencontre a également été l’occasion pour les participantes congolaises de se réjouir de la récente mesure rendant gratuits les visas d’entrée au Burkina pour les ressortissants africains. Une décision qui, selon elles, illustre concrètement la volonté d’intégration du pays hôte.

Créé en 2015, le Forum international des élites féminines regroupe aujourd’hui treize pays africains. Son objectif : valoriser les compétences des femmes et des jeunes filles, et encourager leur participation active au développement de leurs nations.

Avec le soutien affiché des autorités burkinabè, cette 11ᵉ édition du FIEF devrait offrir une nouvelle plateforme de plaidoyer pour que l’Afrique mise davantage sur son potentiel féminin.

Oura KANTÉ

Malikunafoni